français

C'est quoi être différente? Elle peut en faire une chanson, une chanson heureuse!

Différente, mais heureuse: Ciera Dawn Swaringen.
Différente, mais heureuse: Ciera Dawn Swaringen.image: facebook/ciera dawn swaringen

C'est quoi être différente? Elle peut en faire une chanson, une chanson heureuse!

09.11.2015, 00:0923.11.2015, 12:49
Mehr «français»

Si tous les hommes et femmes se ressemblaient, la vie serait terriblement ennuyeuse. Restons honnêtes, il y a une grande partie de l'humanité qui a la même apparence. Et si, tout-à-coup, quelqu'un surgit en étant complètement différent, l'homme réagit alors de façon quelque peu irritée. 

Cette expérience, Ciera Dawn Swaringen doit la faire en permanence. Tout juste âgée de 20 ans, la jeune fille souffre d'une maladie rare de la peau. Son petit nom, c'est le naevus pigmentaire congénital géant. A quoi ressemble son révolution? La jeune fille n'a pas besoin de l'expliquer, le tout est visible au premier coup d’œil:

Une peau comme celle de Swaringen, c'est un cas sur 500'000 personnes. À la base cette malformation est bénigne - et donc non dangereuse. Mais pendant que les autres ont une peau «normale», et peuvent se faire enlever leurs taches de naissance, la situation est différente chez la jeune fille. 

Très vite, les médecins lui ont dit qu'ôter ces taches est impossible, la plus grosse va de la taille au nombril. 

La jeune fille de Rockwell, en Caroline du Nord, n'avait plus qu'une chose à faire lors de son enfance: trouver une solution pour être différente. 

Cela n'a pas toujours été facile. Dans une discussion avec Hotspot Media, elle explique: «Dans le bus scolaire, les autres se moquaient de moi et m'appelaient la dalmatienne. C'est le genre de remarque qui me faisait mal. J'étais jeune et me sentais différente des autres, de tous les autres, comme si quelque chose ne jouait pas avec moi.»

Il y avait souvent ces jeunes garçons stupides qui lui balançaient régulièrement des choses comme: «Tu as l'air sale, mais lave-toi!!!»

Depuis, elle ne se laisse plus atteindre par ces commentaires. Elle a appris, grâce à sa famille, à vivre avec ses particularités: «Quand je suis arrivée à l'école, ma mère m'a dit que mes taches de naissance sont des baisers d'anges. C'est quelque chose qui m'est resté en mémoire» explique Swaringen.

Aujourd'hui, la jeune femme est même fière de sa différence: «En fin de compte, on a tous quelque chose de différent – que ce soit interne ou externe.» Elle a appris avec le temps que la plupart des gens qui lui lancent ce genre de remarques et de commentaires, le font parce qu'ils ne sont pas habitués à être confrontés à des gens qui ne sont pas comme eux. 

Les taches de naissance de la jeune américaine grandissent actuellement de façon stable – régulièrement de nouvelles apparaissent. Étant presque sortie de l'adolescence, la jeune femme espère que ce soit bientôt terminé.

Après avoir présenté un exposé sur les maladies de peaux et les changements qui peuvent s'en suivre lors d'un cours, Ciera s'est régulièrement informée et a recherché les dernières nouvelles sur cette thématique. Elle a pu entrer en contact avec des personnes victimes des mêmes symptômes: «J'espère pouvoir assister à une conférence sur cette thématique et rencontrer des gens qui sont comme moi.»

(viw)

Si tu as aimé cet article, n'oublie pas de liker la page Facebook de watson! (et de partager l'article avec tes amis!). Merci 💕

DANKE FÜR DIE ♥
Würdest du gerne watson und unseren Journalismus unterstützen? Mehr erfahren
(Du wirst umgeleitet, um die Zahlung abzuschliessen.)
5 CHF
15 CHF
25 CHF
Anderer
twint icon
Oder unterstütze uns per Banküberweisung.
Themen
Das könnte dich auch noch interessieren: