Votre train est en retard? Voici comment se faire rembourser

Vingt minutes, ce n’est pas suffisant pour obtenir un dédommagement.twitter

Voici comment se faire rembourser quand son train (ou bus) est en retard

Votre train est (trop) en retard? Vous avez sûrement droit à un remboursement comme les près de 7000 personnes qui en ont profité lors des six premiers mois de l’année.

74 000 francs, c’est le montant versé à titre de dédommagement aux usagers de transports publics ayant subi un retard excessif au premier semestre 2020. C’est ce qu’affirme l’Alliance Swisspass dans un communiqué diffusé mardi matin. Qui précise que ce chiffre est inférieur aux attentes en raison de la diminution du nombre de voyages due au Covid, entre autres.

C’est que depuis le 1^er janvier, les passagers ont de nouveaux droits. En gros, les retards des transports publics de plus d’une heure sont indemnisés de manière uniforme. Voici comment ça marche:

• Les voyageurs qui arrivent à destination avec 60 minutes de retard ou davantage sur l’ensemble de la chaîne de transport ont droit à un dédommagement à hauteur de 25% du prix du billet ordinaire.
• Si le retard est supérieur à deux heures, le dédommagement se monte à 50%.

Et voici comment se faire rembourser?

Pour se faire rembourser une partie de son billet en cas de retard, il suffit de se rendre sur cette page et de remplir le formulaire. Si vous voulez en savoir plus sur vos droits en tant qu’usager des transports publics, vous pouvez vous balader sur ce site.

Côté chiffres encore, l’organisation qui réunit 250 entreprises de transport et 17 communautés relève que les clients ont soumis quelque 8600 demandes d’indemnisation. Près de 80% d’entre elles étaient justifiées. «Une demande sur cinq environ a été refusée du fait d’un retard insuffisant, d’un billet non valable ou d’une demande portant sur un montant d’indemnisation inférieur à cinq francs», précise l’alliance.

Par ailleurs, la moitié des demandes ont été soumises en janvier «lorsque de très importantes chutes de neige ont entraîné des interruptions de l’exploitation en de nombreux endroits». (gc)