International
Covid-19

Chine: le Covid-19 se propage à nouveau rapidement

«J'ai peur de sortir»: le Covid-19 se propage rapidement en Chine

Queue devant un hôpital de Pékin dimanche.
Les habitants de Pékin faisaient la queue dimanche devant un hôpital de la capitale chinoise.Image: sda
Le pays fait face à une vague de cas qu'il est mal préparé à gérer, avec des millions de personnes âgées qui ne sont toujours pas complètement vaccinées.
12.12.2022, 05:0912.12.2022, 06:28

Le Covid-19 «se propage rapidement» en Chine, a mis en garde dimanche un épidémiologiste conseiller du gouvernement. Cela à la suite de la décision du gouvernement d'abandonner sa stratégie «zéro Covid».

Mercredi dernier, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé un assouplissement général des restrictions sanitaires, après des manifestations de colère, et aussi dans l'espoir de relancer la deuxième économie de la planète, asphyxiée par les restrictions.

Et pourtant, les magasins et les restaurants de Pékin étaient désertés dimanche. Le pays attend un pic d'infections avec la fin des tests PCR systématiques et à grande échelle, la possibilité de s'isoler à domicile pour les cas bénins et asymptomatiques, et un recours plus limité aux confinements.

Pays peu préparé

«Actuellement, l'épidémie en Chine (...) se propage rapidement, et dans de telles circonstances, quelle que soit la force de la prévention et du contrôle, il sera difficile de couper complètement la chaîne de transmission» du virus, a mis en garde Zhong, l'un des principaux conseillers du gouvernement depuis le début de la pandémie, dans un entretien aux médias d'Etat, publié dimanche:

«Les sous-variants actuels d'Omicron... sont très contagieux... une personne peut transmettre à 22 personnes»

Le pays fait face à une vague de cas qu'il est mal préparé à gérer, avec des millions de personnes âgées qui ne sont toujours pas complètement vaccinées et des hôpitaux sous-financés qui n'ont pas la capacité d'accueillir un grand nombre de patients.

Personnel redirigé vers les soins intensifs

Le pays dispose d'un lit en unité de soins intensifs pour 10 000 personnes, a averti vendredi Jiao Yahui, directeur du département des Affaires médicales de la commission nationale de la santé.

Elle a annoncé que 106 000 médecins et 177 700 infirmières seraient redirigés vers des unités de soins intensifs pour faire face à la nouvelle vague de cas, mais sans préciser comment les autres secteurs hospitaliers allaient s'organiser.

Ailleurs, sur la planète:

Files d'attente devant les pharmacies

Dimanche, de longues files d'attente se sont formées devant les pharmacies de Pékin alors que les habitants se précipitaient pour stocker des médicaments contre la fièvre et des kits de test d'antigène. Certains ont dit à l'AFP qu'ils commandaient des médicaments dans les pharmacies des villes voisines.

«J'ai peur de sortir», a confié pour sa part Liu Cheng, mère de deux enfants vivant dans le centre de Pékin, expliquant que «beaucoup» de ses amis présentant des symptômes ou testés positifs ne s'étaient pas signalés.

Le nombre de cas déclarés en Chine a fortement chuté à la suite de la décision du gouvernement de supprimer les tests de masse. (ats/jch)

Manifestations antigouvernementales en Chine
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Un homme tire sur deux soldats devant la Maison-Blanche
Deux soldats de la Garde nationale américaine ont été grièvement blessés par balle dans la capitale. L'administration Trump annonce le déploiement supplémentaire de 500 hommes et le président affirme que l’auteur de l’attaque le payera «cher».
Deux militaires de la garde nationale déployés à Washington ont été blessés grièvement par balle mercredi, à deux pas de la Maison-Blanche, ont annoncé les autorités. Elles ont interpellé un suspect. Il s'agit de la pire attaque commise contre la Garde nationale depuis son déploiement par le président républicain ces derniers mois dans des villes démocrates.
L’article