Le rappeur français Timal est passé devant le juge, jeudi soir, après plusieurs plaintes d'associations de protection animale. L'homme, qui a plaidé coupable, a été condamné à 6000 euros d'amende et il lui est également interdit de détenir un animal pendant cinq ans «pour actes de cruauté et sévices graves envers un animal», relate Le Parisien vendredi. La mère du rappeur est également poursuivie pour la détention illégale des deux chiens.
Pour rappel, l'artiste avait publié, dans la journée de mercredi, une vidéo dans laquelle il frappe son chien à coups de pied sur la gueule, tout en le traitant de «connard». Des images publiées sur le réseau social Snapchat qui ont rapidement fait le tour du web, provoquant ainsi la colère et l'indignation des internautes et des associations de protection animales, à l'origine des plaintes.
Les deux canidés, des American Staffordshire Terrier, ou plutôt connus sous le nom de amstaff, ont été récupérés lors de l'interpellation du chanteur.
Timal, de son vrai nom Ruben Louis, a affirmé qu’il avait cédé le chien que l'on voit sur la vidéo à sa mère chez qui il vit et qu’il s’agit d’une «vieille vidéo» qui nuit à son image. Sa mère attend, elle, sa comparution devant le juge pour détention illégale.
La détention, la revente et la reproduction de cette race étant soumises à des autorisations, voire interdite. (sia)