Entre 350 et 400 personnes ont pris part aux piquets de grève devant les quatre dépôts de l'entreprise, empêchant ainsi les sorties de véhicules, indique Aurélie Lelong, secrétaire syndicale au SEV.
Une manoeuvre contrée par quelques conducteurs volontaires qui ont commencé leur service aux aurores en rejoignant près de 180 véhicules laissés sur les voies de circulation pendant la nuit.
La prise de service s'est donc faite sur la route, et les chauffeurs, contraints d'inspecter leur véhicule avant le départ, n'étaient pas équipés de gilets fluorescents. Une action dénoncée par les syndicats SEV et transfair, à l'origine du mouvement de grève, qui selon eux pose un problème de sécurité.
La direction des TPG a mis en place un service minimum, mais l'attente est longue. Selon nos confrères de 20 Minutes, il fallait attendre près de 40 minutes pour monter dans un tram de la ligne 14, une ligne très fréquentée qui traverse la ville d'Est en Ouest, jusqu'à la commune de Bernex.
Si l'offre régionale est assurée, tout comme l'offre transfrontalière, l'offre urbaine, en revanche, «est très réduite». Seule une course sur quatre sera réalisée, «en moyenne».
Pour des raisons organisationnelles, les lignes 23 - 50 - 54 - 56 - 62 - 86 - E+ et G+ ne circulent pas ce jour.#greve #greve12octobre #tpg #grevetpg #Geneve
— tpg - transports publics genevois (@TPGeneva) October 12, 2022
Mais les TPG ne sont pas les seuls à faire grève ce mercredi: la fonction publique genevoise s'est également mise en grève mercredi pour réclamer une indexation salariale.
Pour rappel, les grévistes des TPG réclament une indexation intégrale de leur salaire pour 2022, s'élevant à 1,2%. Or, la direction de l'entreprise n'a été prête qu'à accorder une demi-indexation à partir du mois de septembre, rappelle Aurélie Lelong. «Les gens se battent pour leur pouvoir d'achat.» (ats/sia)