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Covid: «On me dit que je suis responsable de la 5e vague»

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Sophie, non-vaccinée: «On m'accuse d'être responsable de la 5e vague»

Sophie, anti-vaccin discrète mais déterminée, est une Genevoise de 27 ans qui est tombée malade en février 2020 et a pourtant voté non à la loi Covid. Elle le dit sans fard, mais avec un petit filet d'angoisse dans la voix: «Si la vaccination devait devenir obligatoire, je serais hors-la-loi». Grand entretien.
16.12.2021, 05:2316.12.2021, 08:25
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Faut-il «leur» donner la parole? La réponse est oui. Pour plusieurs raisons, mais une seule suffit à justifier la démarche: les personnes qui ne sont toujours pas vaccinées monopolisent les rues, les réseaux sociaux, les médias, les débats, les chiffres et les soins intensifs. Jusqu'à, parfois, s'embourber dans des théories faisant fi des faits et des chiffres.

Impossible de faire comme si cette partie de la population n'existait que dans la grogne des propriétaires de certificat Covid, des infectiologues et de l'OFSP.

«J'espère que je ne passe pas pour une complotiste qui pense que la terre est plate, hein?»

Non, Sophie*, genevoise, 27 ans, psycho-pédagogue pour enfants en situation de handicap et en difficultés scolaires, n'a pas grand-chose d'une platiste obnubilée par Bill Gates et la 5G.

Nous avons échangé pendant près de deux heures par écran interposé. Et si elle a pu se montrer tour à tour irraisonnable et lucide, c'est parce que les questions qu'elle se pose sont sincères. Sauf que, on le sait, ce sont souvent les réponses qu'on veut bien accepter qui importent.

Est-ce que la mauvaise foi est venue parfois se faufiler dans la discussion?
- Affirmatif.

S'est-on rongé les phalanges lorsque notre interlocutrice a avoué mettre en doute l'efficacité des vaccins?
- Tout à fait.

Mais, loin des invectives virtuelles et des banderoles assassines, watson a voulu débroussailler une infime partie de cette rébellion et prendre le temps de comprendre comment et pourquoi Sophie se retrouve aujourd'hui dans la position de celle qui est accusée de tous les maux. Et, oui, cet entretien est long. Mais il poursuit un but qui nous tenait particulièrement à cœur: éviter un maximum de raccourcis.

Les débuts du Covid

C’était quand votre premier contact avec la pandémie?
Mon premier lien avec le Covid, ça a été d’être bêtement contaminée. Et très tôt! Avant le premier semi-confinement. Avant même que tout le monde en parle.

Donc ça remonte à quoi… février 2020?
Oui. Et je suis d’ailleurs tombée malade sans pouvoir confirmer que c’était bien le Covid-19, comme il n’y avait pas encore de test à disposition. Et ma première impression a été un flou total. Dans le sens où personne ne savait ce qu’il se passait.

Quels symptômes avez-vous eus?
Un Covid assez méchant, je dois l’avouer. Je suis asthmatique, donc ça a quand même été assez violent. Je crois que je n’ai jamais été aussi malade de toute ma vie.

Vous êtes ce qu’on appelle une personne à risques?
Oui. Aussi cocasse que cela puisse paraître, je fais partie des gens qui sont un peu plus fragiles face au virus.

Vous ne mettez donc pas en doute l’existence de la maladie.
Bien sûr que non! Le Covid existe, il rend malade, il envoie des gens à l’hôpital et il tue. Ce que je remets en cause, ce sont les mesures mises en place pour combattre le virus, que je considère depuis le début comme disproportionnées. On ne peut pas, selon moi, imposer des restrictions aussi strictes à toute la population, risquer de briser des familles entières, parce qu’un certain nombre d'êtres humains risquent de mourir. Je ne comprenais vraiment pas l’ampleur de la stratégie. Et quand on ne comprend pas quelque chose et que les réponses ne sont pas suffisantes, on va chercher ces réponses par soi-même.

On cherche où par soi-même quand on veut des réponses?
Dans les médias, un peu. Et un peu partout sur internet parce que je me suis rapidement intéressée au nombre de cas, au nombre de morts dans le monde. Dans ma tête, le Covid-19 a été dès le début un grand questionnement. C’est le mot qui résume pour moi cette pandémie d’ailleurs.

Le Covid-19 est donc longtemps resté une grande inconnue pour vous?
Oui, voilà, une grande inconnue. Avec une question principale: pourquoi en parle-t-on autant, alors qu’il y a des choses plus graves dans le monde? Quand on nous annonce un semi-confinement en direct à la télévision, c’est assez effrayant pour la population. Je crois que j’avais besoin de trouver d’autres points de repère, j’avais besoin de dédramatiser, de rationaliser, sur le moment, pour digérer l’information. J’avais besoin de me dire qu’il y avait plus grave que ce virus dans le monde.

Relativiser, dédramatiser

Et qu’est-ce qui vous a permis de dédramatiser justement?
Le nombre de morts sur la route, le nombre de morts causés par la pollution, les cancers, la famine, la fumée passive. La liste est longue. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi on ne se concentrait soudain plus que sur le virus. On continue de vendre des clopes en précisant bien que fumer tue, mais on s’en fiche complètement.

On s’en fiche vraiment?
Ce qui est certain, c’est qu’on ne prend pas de mesures aussi radicales qu’avec le Covid-19. Semi-confinement, fermeture des lieux publics, limitation des contacts sociaux, port du masque. Pour la clope ou la faim dans le monde, je n’ai pas l’impression qu’on investit autant de tous les côtés pour améliorer les choses.

A la différence près que la cigarette ou la faim dans le monde ne sont pas des catastrophes virales et ne risquent pas d’engorger des hôpitaux et de faire imploser le système de santé.
Je suis complètement d’accord avec ça. Mais est-ce vraiment à nous, citoyens, de payer le prix fort, au quotidien, parce que les hôpitaux ne disposent pas d’assez de moyens ou de lits? Il y aurait eu, à mon sens, d’autres armes que la peur pour sensibiliser la population. Tout l’argent qui a été dépensé pour la Semaine de la vaccination aurait pu être autrement mieux utilisé, non? Former des bénévoles pour aider dans les hôpitaux, par exemple.

«Restreindre l’existence de toute une population, fragiliser encore plus les mal lotis, pour un virus, ce n’est pas très humain»

Les doutes à propos des vaccins

A vous écouter, on se dit que l’idée de ne confiner que les personnes non-vaccinées serait une mesure plus juste que de tout fermer.
Vous savez, j'ai accepté le premier confinement à bras ouverts, vraiment. Dans le sens où on ne savait encore rien de ce virus et de sa dangerosité. Il fallait prendre des mesures drastiques. Aujourd’hui, avec le recul que l’on a, je pense que ni la vaccination obligatoire, ni le certificat Covid soient légitimes. On oublie un peu que de nous maintenir ainsi dans un état de vigilance et de peur, ça crée beaucoup de dégâts en périphérie du virus. Les gens ne sont plus vraiment maîtres de leur vie, ils ne vont pas bien, les jeunes sont précarisés, les tensions sont immenses.

Mais comment passe-t-on de cet instant où vous êtes vous-même malade du Covid à une défiance quasi totale envers les mesures prises par le gouvernement?
Je ne suis pas contre toutes les mesures. Les gestes barrières sont, à mon sens, des mesures utiles. Contre le Covid comme contre le rhume, d’ailleurs. Nous les avons globalement mis de côté quand le vaccin est arrivé, et je le regrette sincèrement. La population a entendu le gouvernement annoncer avec fracas que le vaccin était la seule porte de sortie et elle a laissé tomber tout le reste. Je fais moi-même, encore aujourd’hui, très attention.

C’est donc principalement le vaccin qui vous a crispée.
Oui. Cette génération de vaccin ne m’a pas inspiré confiance. Et dès le début, les autorités nous ont dit «vaccinez-vous!», sans vraiment prendre le temps de nous expliquer le fonctionnement du vaccin, ses avantages, ses risques. Rien n'a été fait pour rassurer la population.

Mais on a la preuve de son efficacité aujourd’hui. Pourquoi ça ne vous convainc pas?
Si on regarde la définition d’un vaccin: «substance pathogène qui, inoculée à un individu, lui confère l'immunité contre une maladie», on ne peut pas dire que ça fonctionne de cette manière. Nous attrapons quand même le virus et nous pouvons le donner. Si je me fais vacciner maintenant, je ne suis pas ce qu’on appelle «immunisée» contre la maladie.

Les chiffres des hospitalisations sont pourtant clairs: les personnes non-vaccinées sont majoritaires dans les soins intensifs.
Ce qui ne veut pas dire que le vaccin est efficace tel qu’un vaccin devrait l’être. Mon métier consiste aussi à décrypter des pages et des pages d'études. Et je me suis véritablement intéressée aux étapes précédant la mise sur le marché des premiers vaccins contre le Covid. (Les explications ici: Nous sommes par exemple toujours à la phase 3 des tests, et elle ne se terminera pas avant 2022 pour Moderna et 2023 pour Pfizer.) Ce n'est pas parce qu'un vaccin comporte des avantages que tout a été fait dans les règles. Je n'ai jamais eu les réponses qui auraient permis de me rassurer.

Est-ce que vous êtes aussi attentive à tout ce que vous ingérez dans votre vie quotidienne?
Oui. J'essaie de l'être en tout cas. Peut-être que si j'avais été plus jeune, je me serais fait vacciner, parce qu'avec l'âge, je prends conscience qu'on nous fait consommer n'importe quoi. Les aliments, les shampoings, les serviettes hygiéniques, tout notre quotidien est bourré de produits toxiques. Quand on réalise que beaucoup de choses sont fabriquées à la limite de la légalité, que les grandes compagnies intoxiquent sans scrupules la population pour se remplir les poches, c'est compliqué de ne pas se méfier de tout.

Dans la peau d'une antivax

Vous êtes considérée aujourd'hui comme une antivax. C'est le genre d'étiquette qui colle à la peau.
Dès le moment où je dis que je ne suis pas vaccinée, on me considère déjà comme antivax. Quand je tente d'expliquer mes craintes, mes doutes et mes questionnements, comme je suis en train de le faire avec vous, je suis considérée comme une antivax. Je ne suis pas idéologiquement contre les vaccins. J'aimerais simplement que tout soit fait dans les règles. Que tout soit entrepris pour que la population puisse avoir un maximum confiance en les autorités. Je trouve les tensions entre les pro et les antivax totalement inutiles.

Si on écoute les deux camps, il y a d'un côté les moutons, de l'autre les complotistes, c'est ça?
Oh, moi je ne traite personne de mouton. Je ne veux empêcher personne de se faire vacciner. La plupart de mes proches le sont d'ailleurs.

Et ça doit créer de grosses tensions autour de la table, non?
On essaie de respecter les avis de chacun.

Vous en parlez ou le sujet est tabou?
Oui, j'en parle régulièrement autour de moi. J'essaie du moins. Après, bon, j'essaie une fois, deux fois et si je constate que la discussion tourne au vinaigre, je ne vais pas insister.

Aujourd'hui, tout le monde essaie de vous convaincre que vous avez tort, j'imagine...
Tout le monde.

C'est quoi les mots qu'on utilise «contre» vous?
On me dit que je suis égoïste, pas solidaire, que je ne pense qu'à moi. Que je suis inconsciente. On me dit aussi que s'il y a une 5e vague, c'est à cause de moi. Que je suis responsable de la pandémie.

Ce sont des mots durs. Vous vous voyez en coupable?
C'est peut-être bizarre, mais je ne le prends pas vraiment contre moi. Je suis plutôt en accord avec moi-même. Je sais que je ne suis pas responsable de la pandémie.

«J'ai des amis qui sont mal à cause de ça. Ils n'en peuvent plus d'être traités de tous les noms sous prétexte qu'ils se posent des questions»

A quoi ressemble le quotidien d'une non-vaccinée?
Je n'ai pas les moyens de me faire tester tous les deux jours, donc je ne fais littéralement plus rien. Ma vie s'est arrêtée. Je ne vais plus dans les lieux publics, dans les restaurants, rien. Je n'ai plus de vie sociale. Donc je refuse de me dire que je suis responsable de l'engorgement des hôpitaux. Surtout que les personnes vaccinées sont aussi en mesure de transmettre le virus.

Quelles autres solutions si ce n'est pas le vaccin?

Oui, mais beaucoup moins. Si le vaccin n'est pas la bonne solution pour en finir avec cette pandémie, que faudrait-il faire selon vous?
Améliorer son hygiène de vie. Protéger son système immunitaire, mieux se nourrir. Avec le Covid, les personnes à risques sont apparues au grand jour. Et certaines d'entre elles le sont devenues à cause de notre façon de vivre au quotidien.

Vous avez certainement raison. Mais n'y a-t-il pas aujourd'hui plusieurs niveaux d'urgence? Se pencher de manière générale sur notre façon de consommer et sortir d'une crise pandémique le plus rapidement possible?
J'aurais préféré, dans un monde idéal, que l'urgence soit mise sur les moyens humains et financiers dans les hôpitaux.

Les hôpitaux ont été renforcés dans les moments les plus critiques de la pandémie.
D'accord, mais pas de façon pérenne. Et puis, encore une fois, je trouve qu'on ne met pas assez l'accent sur la prévention. Soyons en meilleure santé!

Vous imaginez Alain Berset prendre la parole en direct et nous conseiller de prendre des vitamines?
Mais pourquoi pas? Et ce serait plutôt chou de sa part. (Elle éclate de rire.)

D'ailleurs, il va comment votre système immunitaire, vous qui avez attrapé le virus avant même le début de la pandémie?
Mmmh. Je n'ai pas un système immunitaire super puissant depuis que je suis née. Mais je le travaille au corps! Je fais tout pour qu'il soit moins à la merci de tous les virus qui traînent.

Loi Covid et manif'

Est-ce que vous faites partie de la foule lorsqu'il y a des manifestations anti-mesures Covid?
Non, je ne manifeste pas. Je ne pense pas que c'est comme ça que l'on va régler quoique ce soit. En votant, par exemple, on peut essayer de faire entendre sa voix.

Et vous avez voté contre la loi Covid en novembre dernier?
Oui.

Quelle a été votre réaction à l'issue de la votation?
J'étais bien sûr dévastée, triste. Et j'ai commencé à avoir peur.

Peur de quoi?
Les non-vaccinés sont de plus en plus ostracisés. Ce n'est pas facile à vivre au quotidien. Et ce n'est pas près de s'arrêter. Je crains de devoir quitter mon travail, aussi.

«Si la vaccination devait devenir obligatoire, je serais officiellement considérée comme une hors-la-loi. Jamais je n'aurais pensé un jour me retrouver du mauvais côté de la loi. C'est quand même assez effrayant»

Vous comptez faire quoi du coup?
Franchement, je ne sais pas. Déménager dans un autre pays?

C'est un élément de langage ou vous envisagez sérieusement de quitter la Suisse?
Les deux.​

Mais pour aller où?
Au nord de l'Europe, peut-être. Je ne sais pas. Il y a beaucoup de questions existentielles qui se posent aujourd'hui. Et pas que pour moi. Il ne faut pas oublier que la pandémie, mais surtout les mesures qu'un pays décide de prendre, a des répercussions.

«On met beaucoup d'énergie à empêcher que des gens meurent aujourd'hui. Mais beaucoup moins pour s'assurer que les vivants ne vont pas trop mal»

Les anti-mesures Covid les plus écoutés sont aussi les plus radicaux. Certains vont jusqu'à brandir des caricatures d'Alain Berset déguisé en Hitler et menacer de mort des scientifiques ou des politiques. Vous vous sentez bien représentée?
Absolument pas. Et pour une bonne raison: je ne me sens faire partie d'aucun groupe particulier. J'ai simplement décidé de ne pas me faire vacciner et de voter "non" à la loi Covid. Dans les deux cas, c'est mon droit. Les manifestants qui prônent la violence ne sont en aucun cas mes porte-paroles. C'est surtout décrédibilisant pour les gens qui doutent et qui se posent des questions en silence.

Dans tout mouvement, les extrêmes existent, et ceux qui observent ces mouvements de l'extérieur ne voient précisément que les extrêmes. Ce qui fait que toute personne qui ne se vaccine pas est automatiquement considérée comme stupide, menaçante et violente.

Mais vous avez milité à votre manière?
Sur Instagram, en story, parfois.​

Pour dire quoi? Que les vaccins ne sont pas fiables? Qu'on nous ment? Qu'il faut voter non à la loi Covid?
Oui, tout ça à la fois. J'ai par exemple écrit: «Mes amis vaccinés, mes amis non-vaccinés, nous serions tous dans la merde si cette loi passe». De manière générale, je trouve que l'on a trop facilement accepté le fait que les gouvernements peuvent interdire à la population l'entrée dans les lieux publics du quotidien.

Ras-le-bol général

A vous écouter, on a l'impression qu'au-delà de la pandémie, vous avez une colère qui gronde en vous, plus diffuse et plus globale. Et que le Covid a allumé une mèche.
Oui, totalement. Comme je vous ai dit avant, ça fait quelques années que je m'intéresse à ce qu'on nous met dans la nourriture. Et ça fait aussi plusieurs années que je suis choquée par l'évolution de notre société. Je la trouve peu saine. Je la sens malade. Et c'est vrai que le Covid a été la goutte.

«J'ai l'impression qu'on nous prend un peu pour des cons. Nos dirigeants se comportent comme papa, maman. Dans l’idéal, nous n’avons vraiment pas besoin de ça»

Vous êtes psychologue. Pourquoi on a l'impression que tout le monde, vacciné ou non, est à cran?
Alors ça n'engage que moi, mais je pense que le confinement nous a forcés à faire le point dans notre existence. Un confinement qui a fait plus de mal que de bien, mais qui nous a aussi offert une pause. Et on en a profité pour prendre du recul. De manière personnelle, mais aussi sociétale.

Certains sont en perte de sens?
Oui je pense. C'est probablement aussi pour ça que certains ont peur aujourd'hui de perdre des bouts de leur liberté. La confiance que la population a envers ses dirigeants est capitale, et je crois que dans le combat contre la pandémie, cette confiance s'est effritée. Et je suis certaine qu'ils en ont marre de nous aussi!

Vous n'avez plus du tout confiance en nos autorités?
Je crois que non. Et c'est entre autres pour ça que je ne suis pas vaccinée aujourd'hui et que j'ai eu beaucoup de peine à les écouter tenter de nous convaincre, tout en nous diabolisant. Vous avez encore confiance en nos institutions, vous?

Oui. C'est peut-être aussi pour cette raison que je suis vacciné.
Probablement, oui. En tout cas, ça fait sens.

* prénom d'emprunt

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