C'est durant la Comic-Con de São Paulo au Brésil que Disney, propriétaire de Lucasfilm, a dévoilé la bande-annonce des prochaines aventures d'Indiana Jones. Un projet dans les cartons depuis longtemps qui s'est vu retarder notamment en raison de la pandémie de Covid-19 et de l'indisponibilité de son interprète principal. Le film a désormais des images, une date de sortie au 28 juin 2023 et surtout un titre: Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
Premier long métrage de la saga à ne pas être réalisé par Steven Spielberg, ce cinquième opus, sous la houlette de James Mangold (Le Man 66, Logan, Walk The Line), semble totalement respecter le cahier des charges propre aux aventures du professeur Henry Jones Jr., dit «Indiana» (Indiana était le nom du chien familial).
Un chant du cygne pour Harrisson Ford, 80 ans, qui a annoncé récemment que ce serait son dernier film, tout comme pour le mythique compositeur de musique de film John Williams, tournant ainsi une page de l'histoire du cinéma. Une chance, on l'espère, de terminer leur carrière sur une belle note après la déception qu’a été Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal.
Nous sommes en 1969, douze ans après la dernière aventure d'Indiana, en pleine course à l’espace entre les Américains et les Russes. Quand son vieil ami Sallah, interprété par John Rhys-Davies qui l'accompagnait dans La Dernière Croisade, lui partage sa nostalgie d'aventures, Indiana semble avoir raccroché les gants. S'ensuivent quelques plans mystérieux pour nous mettre dans le contexte et les notes de la bande-son iconique composée par John Williams qui démarrent pour nous offrir tout ce qui fait le sel d'un Indiana Jones: des pièges, des coups de poing, des explosions, des courses-poursuites, des vilains nazis qui veulent changer le monde et un fouet qui claque. Notre Indy se voit sorti de sa retraite pour une dernière aventure haute en couleur.
Pour cette nouvelle enquête, apparemment liée à son passé, le professeur Jones sera aidé de sa filleule Helena, interprétée par Phoebe Waller-Bridge (Fleabag). On ignore encore tout de cet énigmatique Cadran de la Destinée, mais cette aventure va les amener à croiser le chemin d'un certain «Herr Voller», un nazi campé par l'excellent Mad Mikkelsen (Drunk).
Ce dernier est inspiré de Wernher von Braun, un ingénieur allemand et ancien SS qui a été engagé par la NASA en désespoir de cause afin de battre les Soviétiques dans la course aux fusées. Le film nous plonge d'ailleurs à New York le 13 août 1969, alors que la ville célèbre le retour des astronautes d'Apollo 11.
Le film semble se reposer sur de nombreux flashbacks et utilise pour l'occasion une technologie que nous avons pu voir à l'œuvre de nombreuses fois: le rajeunissement numérique. Une technologie qui n'a pas toujours été très convaincante, mais qui semble avoir, dans ce cas, dépassé ses limites, selon Harrisson Ford.
Les premières images du film nous renvoient ainsi en 1944, dans un château infesté de nazis. C’est d'ailleurs à la même époque que se déroule l’intrigue du premier film, Les Aventuriers de l'arche perdue, sorti en 1981.
L’entreprise d’effets spéciaux Industrial Light and Magic (ILM) est parvenue à redonner son visage de trentenaire à Harrison Ford grâce à une intelligence artificielle qui combine des images d’archives et les scènes filmées avec l’acteur aujourd’hui âgé de 80 ans.
Alors, quelles sont vos premières impressions devant cette bande-annonce? Dites-le-nous en commentaire.
#IndianaJones and the Dial of Destiny in theaters June 30, 2023. pic.twitter.com/0DY0pMTuX3
— Indiana Jones (@IndianaJones) December 1, 2022
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée sortira en Suisse deux jours avant les Etats-Unis: le 28 juin 2023.