Vidéo: watson
«On n'a pas choisi de ne plus travailler, on est abandonnés par l'Etat»
A l'image de beaucoup de petites entreprises, l'école de danse Sals'addictos fait face à de graves difficultés financières depuis le début de la pandémie. Entre interdiction de travailler, loyers impayés, menaces d'expulsion et poursuites, sa responsable dénonce l'injustice de la situation.
«Il faut que les gens le sachent, c'est grave ce qui est en train de se passer». Responsable de l'école de danse Sals'addictos à Echandens (VD), Nelly a mis de côté la honte pour dénoncer l'injustice de sa situation et de toutes les petites entreprises, «dommages collatéraux» de la pandémie.
Sur les huit derniers mois, l'école de danse, fermée à cause des mesures sanitaires, a perdu près de 80% de son chiffre d'affaires et accumule les loyers impayés. Elle risque donc l'expulsion début juin ce qui mettrait en péril une aventure commencée il y a treize ans.
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