La famille de l'élu républicain Thomas Massie au grand complet, prête pour Noël.Image: twitter
Quelques jours après une énième fusillade meurtrière dans une école, cette photo de famille d'un politicien américain passe très mal.
06.12.2021, 03:5406.12.2021, 06:33
Un élu républicain était, dimanche, au centre d'une polémique causée par un cliché le montrant avec sa famille, des armes à feu à la main, devant un sapin de Noël orné de guirlandes. L'image a été postée quelques jours après une fusillade meurtrière dans une école.
«Joyeux Noël! PS: Père Noël, apporte des munitions»
Thomas Massie, représentant du Kentucky à la chambre basse du Congrès américain 👇
130 fusillades dans des lycées depuis le début de l'année
Mardi, les Etats-Unis ont été endeuillés par une fusillade dans un lycée du Michigan, au cours de laquelle un adolescent a tué quatre élèves. Les parents du tireur de 15 ans, inculpés d'homicides involontaires, avaient offert le pistolet semi-automatique Sig Sauer à leur fils comme cadeau de Noël anticipé.
Dans ce contexte, la photographie de famille de Thomas Massie a provoqué un tollé, élus ou parents de victimes de fusillades accusant le républicain d'insensibilité. «Scandaleux», a écrit le démocrate John Yarmuth, affirmant que de tels messages revenaient à «se prendre ouvertement le meurtre d'enfants à la figure».
Le républicain Adam Kinzinger, disant être en faveur du droit au port d'armes, a tweeté:
«Il ne s'agit pas d'un soutien au droit de détenir et porter une arme, mais d'un fétichisme.»
L'activiste Fred Guttenberg, dont la fille a été tuée pendant la fusillade du lycée de Parkland, en 2018, a posté ses propres «photographies de famille»:
«L'une est la dernière photographie que j'ai prise de Jaime, l'autre montre l'endroit où elle est enterrée.»
En parlant du lycée de Parkland:
La fusillade dans un lycée du Michigan est la plus meurtrière des quelque 130 déjà recensées cette année en milieu scolaire, selon l'organisation Everytown For Gun Safety. (jch/ats)
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Video: watson
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Correspondant du journal Libération auprès des institutions européennes à Bruxelles, Jean Quatremer raconte la bataille d'égos entre l'ex-commissaire européen français Thierry Breton et la présidente de la Commission, l'Allemande Ursula von der Leyen. Selon lui, Emmanuel Macron est fautif dans l'affaire de la démission du Français.
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