Les faits en question remontent à 2010 et se seraient déroulés dans une chambre d'hôtel à Atlanta, au sud-est des Etats-Unis, pendant le tournage du cinquième épisode de la saga «Fast and Furious». La plaignante, Asta Jonasson, qui venait d'être embauchée par l'équipe du film «Fast and Furious», avait été envoyée aider Vin Diesel à quitter l'hôtel au petit matin en évitant les paparazzi.
«Alors qu'elle se trouvait seule dans la suite de l'hôtel avec lui, Vin Diesel l'a agressée sexuellement, pelotant ses seins et l'embrassant. Asta Jonasson s'est débattue pour se libérer de son emprise, tout en lui répétant non», précise la plainte, indiquant que l'acteur a ensuite essayé de lui enlever ses sous-vêtements. Selon le document, la plaignante - qui a renoncé à garder l'anonymat - s'est ensuite enfuie dans la salle de bain, poursuivie par l'acteur, de son vrai nom Mark Sinclair Vincent. L'acteur l'a ensuite forcée à le toucher, avant de la coincer contre un mur et de se masturber devant elle.
La plaignante dit avoir été licenciée par téléphone au lendemain des faits par Samantha Vincent, la soeur de l'acteur et directrice de l'entreprise qui l'employait.
«Vin Diesel nie catégoriquement ces allégations dans leur ensemble», a déclaré l'avocat de l'acteur Bryan Freedman dans un communiqué cité par le magazine spécialisé Variety.
Asta Jonasson, qui dit avoir trouvé le courage de témoigner grâce au mouvement de libération de la parole #MeToo, poursuit l'acteur, sa soeur et leurs entreprises pour obtenir des dommages et intérêts, dont les montants ne sont spécifiés. Le rallongement récent par la justice californienne du délai de prescription en matière de crimes sexuels a permis à la plaignante de déposer plainte.
(sda/ats/afp)