Les Genevois garent de moins en moins leur deux-roues comme des touristes
«Libérééééés, délivrééééés» peuvent chanter les trottoirs genevois. Cet allègement est le résultat d'une campagne contre le parcage à l'arrache, menée entre cet été et cet automne. Dans un communiqué publié ce vendredi, les autorités genevoises se sont félicitées de l'amélioration de la situation.
Plusieurs mesures ont permis de soulager les espaces piétons des scooters et motos sauvages:
- La création massive de places de stationnement pour ce type de véhicules.
- Une campagne d’information menée sur le terrain pour désigner aux utilisateurs les places existantes.
- Un renforcement des contrôles de stationnement.
Et du coup, les amendes sont en baisse
Manifestement, ces dispositions ont fait leur effet. Le nombre d'amendes a baissé de plus de 40% entre la première et la deuxième semaine de novembre. Depuis, elles se sont stabilisées. Depuis début novembre, un peu plus de 6200 verbalisations ont concerné le stationnement illicite des deux-roues motorisés.
Serge Dal Busco, conseiller d'Etat chargé du Département des infrastructures, s'est réjoui de cette réalisation:
«Les observations sur le terrain confirment la pertinence de notre action pour restaurer la légalité et le respect entre usagers», a-t-il encore précisé.
En effet, le résultat est notable
Les deux-roues genevois ne sont pas agressifs
La Fondation des parkings, de son côté, a signalé certains usagers se montrant toujours réticents à chercher une place licite ou à payer leur stationnement.
Toutefois, lorsqu'ils sont pris la main dans le sac (ou plutôt, la roue sur le trottoir), ils ne se montrent pas agressifs et sont ouverts à la discussion. Ils seraient aussi plutôt bien informés des dispositions. (mbr)
