L'Iran accuse les Etats-Unis de Joe Biden, et l'Israël, d'encourager le mouvement de contestation antigouvernemental.Image: sda
Washington avait déjà annoncé le 22 septembre une salve de sanctions visant la police des moeurs iranienne et plusieurs responsables de la sécurité.
04.10.2022, 05:4204.10.2022, 06:14
Le président américain Joe Biden s'est dit lundi «gravement préoccupé par les informations sur la répression toujours plus violente contre des manifestants en Iran». Il a promis «de nouvelles sanctions aux auteurs de violences contre des manifestants pacifiques».
«Les Etats-Unis sont aux côtés des femmes iraniennes et de tous les citoyens iraniens dont le courage est une inspiration pour le monde»
Joe Biden
Les Etats-Unis sont «alarmés et révoltés» par la répression exercée par les autorités iraniennes contre des manifestations étudiantes, avait auparavant dit la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre.
De violents affrontements ont éclaté entre étudiants et forces de sécurité dans une grande université de Téhéran, plus de deux semaines après le début des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, ont indiqué lundi des médias d'Etat et des ONG.
Téhéran accuse les Etats-Unis
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé lundi les ennemis jurés que sont les Etats-Unis et Israël d'avoir fomenté ce mouvement de contestation antigouvernemental.
«La manière dont le gouvernement iranien traite les femmes et cette répression violente de manifestations pacifiques [...] sont justement le genre de comportements qui poussent les jeunes Iraniens talentueux à quitter leur pays par milliers en quête de dignité et de perspectives»
La porte-parole de Joe Biden
Karine Jean-Pierre a toutefois estimé que les Etats-Unis pouvaient d'une part condamner cette répression et de l'autre poursuivre les négociations pour tenter de ressusciter l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien:
«Cet accord est la meilleure manière selon nous d'aborder le problème nucléaire. Tant que nous estimerons que poursuivre les discussions est dans l'intérêt de la sécurité nationale des Etats-Unis, nous le ferons.»
Mahsa Amini, 22 ans, avait été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour «port de vêtements inappropriés» par la police des moeurs. Elle est décédée le 16 septembre à l'hôpital. (ats/jch)
Donald Trump qui pique du nez sur le banc des accusés? L'affaire a provoqué l'hilarité des journalistes américains. Pourtant, au tribunal, une attaque de paupières est loin d'être rarissime. Témoignages d'habitués du barreau.
Faire l'objet de 34 actes d'accusation, risquer dix ans de taule, tout en aspirant à diriger le monde libre? La perspective a de quoi causer quelques nuits blanches. Pas étonnant que Donald Trump, alors que son procès pénal historique s'ouvrait ce lundi à Manhattan, ait profité de la sélection des jurés pour rattraper quelques heures de sommeil. On précise: aurait profité. Car, en fait, nous n'en savons rien. La «rumeur» est partie d'une chroniqueuse judiciaire du New York Times, assise dans la salle d'audience.