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Présidentielle 2022

Présidentielle 2022: Les candidats du parti LR ont sorti les punchlines

Les candidats du parti LR ont sorti les punchlines pour leur 3e débat

epa09575473 Paris' Ile de France administrative region president Valerie Pecresse arrives for a ceremony at the Arc de Triomphe as part of commemorations marking the 103rd anniversary of the Nove ...
Valérie Pécresse était sur le plateau de CNews dimanche soir pour le troisième débat des candidats à la présidentielle française du parti Les Républicains (LR). Image: sda
Dans dix jours, les adhérents du parti vont devoir élire celui ou celle qui représentera les Républicains pour l’élection présidentielle de 2022. Les cinq candidats ont tout donné pour les convaincre.
22.11.2021, 05:2422.11.2021, 11:49

A quelques mois de la présidentielle française, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse se retrouvaient dimanche sur CNews et Europe1 pour un débat plus animé que les deux premiers.

Ecole, handicap, culture: les cinq candidats à l'investiture de LR pour la présidentielle française sont un peu sortis des thèmes balisés sur l'immigration et le pouvoir d'achat, dimanche lors de leur troisième et avant-dernier débat télévisé. Le parti doit désigner son candidat dans dix jours.

Challenger de la compétition, Philippe Juvin a averti en début d'émission, alors que chacun pouvait parler du thème de son choix:

«Nous avons abordé des questions fondamentales que sont la sécurité et l'immigration, mais cela ne peut pas suffire», car, «si nous ne parlons que de cela, nous allons nous miniaturiser»

Choisissant l'éducation, Valérie Pécresse a assuré que «la lutte contre le décrochage scolaire sera la grande cause de son quinquennat»:

«Il faut aider les enseignants qui sont victimes du "pas de vague" et de la dictature d'un politiquement correct qui réécrit notre histoire»

Pour Xavier Bertrand, «l'école est un sanctuaire»:

«Quand un enfant ne veut pas assister au cours parlant de la Shoah, ce sont les parents qu'il faut convoquer, car cela peut être le signe d'une radicalisation. Je ne serais pas le président de la repentance.»

Tandis qu'Eric Ciotti défendait son idée d'un «ministère de l'instruction nationale»:

«Les programmes scolaires sont en train de dériver vers le wokisme»

Michel Barnier a abondé dans le même sens:

«Il y a un enjeu de civilisation face à l'idéologie du wokisme qui veut détruire le fondement de notre cohésion nationale»

Le débat est malgré tout resté courtois

Ce débat, resté courtois, a fait ressortir quelques désaccords connus sur le droit du sang, le nombre de fonctionnaires ou l'envoi de l'armée dans les quartiers par exemple. Mais à l'approche du congrès, dont l'issue est très incertaine, chacun cherchait aussi à se démarquer auprès des quelque 150 000 adhérents appelés à voter.

Michel Barnier, parti avec le statut de favori mais moins à l'aise en débat, a vanté son «énergie» avec un tacle voilé à son voisin Xavier Bertrand. «L'énergie n'est pas de l'agitation [...] ce n'est pas parler plus fort que les autres», a-t-il affirmé, avant de lancer plus tard sur l'immigration: «Xavier Bertrand fait semblant de ne pas comprendre!»

Alors qu'Eric Ciotti, défenseur d'une ligne très droitière, vantait sa «liberté de penser» sur les «sujets interdits par la gauche», Valérie Pécresse a joué la carte de la synthèse: «Je suis en train de faire le consensus avec ma proposition» de quotas migratoires, a-t-elle lancé. Xavier Bertrand a lui appuyé sur son programme d'autorité et de droite sociale en résumant sur l'immigration qu'il veut limiter: «Je veux aller vite!» (ats/jch)

Entretien avec Hugo Clément
Video: watson
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