Le constat est à la fois étonnant et inquiétant, surtout en 2021. Selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes, en France, plus d'un tiers des personnes interrogées n'arrive pas à s'offrir des protections hygiéniques, faute de moyens.
6500 étudiantes et étudiants ont participé à cette étude, majoritairement des femmes, mais également des personnes non binaires ou des hommes transgenres, qui peuvent avoir leurs règles.
Les personnes interrogées ont révélé à quel point leur vie était affectée par cette précarité, comme en démontre ces nombreux témoignages, relatés par le Nouvel Observateur:
Cette précarité menstruelle pèse autant sur la santé physique que mentale des personnes interrogées. De quoi remettre sur la table les dispositifs de distribution gratuite des protections hygiéniques dans les universités et les résidences étudiantes.
À la mi-janvier, la région Ile-de-France a annoncé vouloir en mettre en place dans une trentaine d'établissements. Et en décembre dernier, lors d'une interview sur le média Brut, Emmanuel Macron s'est également exprimé sur cette problématique, en promettant d'investir plus de 5 millions d'euros contre cette précarité.
Après l’équipement de nos lycées, nous avons voté un fond régional de soutien à l’équipement des #universités en distributeurs de protections périodiques gratuites pour lutter contre la #PrecariteMenstruelle des étudiantes. L’Ile-de-France encore pionnière pour #ChangerLesRegles! pic.twitter.com/jsSTp8X2ZS
— Valérie Pécresse (@vpecresse) February 4, 2021