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Selon le gouvernement britannique, 48% des faux documents détectés en 2020 à la frontière britannique étaient des cartes d'identité européennes ou suisses.
01.10.2021, 04:2201.10.2021, 09:01
La carte d'identité ne sera plus utilisable à partir de vendredi pour rentrer au Royaume-Uni. Le pays exige désormais des citoyens européens ou suisses qu'ils présentent un passeport, une des dernières conséquences en date du Brexit.
«Ce changement permettra d'empêcher les bandes criminelles organisées et autres personnes d'abuser du système, car les cartes d'identité constituent selon lui un document non-sécurisé»
Le ministère de l'Intérieur britannique
48% des faux documents détectés en 2020
Selon ses données, 48% des faux documents détectés en 2020 à la frontière britannique étaient des cartes d'identité européennes ou suisses. Ces documents sont «plus faciles à contrefaire que les passeports», affirme le ministère, et certains «ne comportent pas de données biométriques».
«Nous devons sévir contre les criminels qui cherchent à entrer illégalement dans notre pays en utilisant de faux documents. En mettant fin à l'utilisation de ces cartes d'identité non-sécurisées, nous renforçons notre frontière et répondons à la volonté du peuple de reprendre le contrôle de notre système d'immigration.»
La ministre de l'Intérieur Priti Patel
Un plan d'immigration promis par le Brexit
Cette nouvelle mesure, annoncée il y a un an, fait partie d'un vaste nouveau plan d'immigration visant à marquer un durcissement promis dans le cadre du Brexit, que Priti Patel décrit comme «ferme envers ceux qui cherchent à abuser du système et équitable envers ceux qui respectent les règles».
Seules exceptions au passeport obligatoire: les ressortissants Irlandais d'une part, ainsi les citoyens Européens ou Suisses disposant d'un statut provisoire ou non de résident au Royaume-Uni d'autre part, pourront eux continuer à utiliser leur carte d'identité jusqu'au 31 décembre 2025. (ats/jch)
Olga Stefanishyna est la vice-première ministre ukrainienne. Dans cette interview, elle explique ce qu'elle attend désormais de l'Europe.
Au sein de l'UE, certains craignent qu'un rapprochement rapide de l'Ukraine ne provoque des tensions et n'irrite surtout les pays des Balkans occidentaux. Comment voyez-vous les choses?
Olga Stefanishyna: L'adhésion à l'UE est un processus clairement défini – il n'y a pas de traitement spécial. C'est sur cette base qu'une décision devrait être prise. En même temps, nous ne surestimons pas non plus les pas qui sont faits. Le chemin est encore long, mais il faut profiter de l'élan actuel.