Le grand soir pour Beyoncé? La chanteuse américaine est devenue dimanche l'artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, à Los Angeles, en attendant peut-être de remporter le prix suprême du meilleur album et prendre sa revanche sur Adele.
Arrivée un peu en retard, «Queen B» n'était pas encore là qu'un premier gramophone lui était destiné, celui de la meilleure chanson R&B pour «Cuff it». Dans une robe à traine argentée, elle est ensuite montée sur scène pour récupérer celui du meilleur album dance/électronique, sous les yeux brillants de son époux, le rappeur Jay-Z.
Sur scène, la maman de Blue Ivy a remercié tour à tour ses parents, son «magnifique mari» et ses «trois beaux enfants» et «la communauté queer» qui l'a toujours soutenue. Elle est encore en lice pour le meilleur album notamment, mais doit faire face à la concurrence de la Britannique Adele, avec son album introspectif «30».
Avec déjà quatre récompenses, Beyoncé, qui a sorti l'été dernier son dernier album «Renaissance», un opus aux accents dance, house et disco, comptera désormais au moins 32 gramophones dans son armoire, soit un de plus que le chef d'orchestre Georg Solti.
D'autres stars brillent dans cette édition, comme le rappeur Kendrick Lamar qui a déjà engrangé trois récompenses sur huit nominations, avec la meilleure performance rap et la meilleure chanson rap pour «The Heart Part 5» et le meilleur album, avec «Mr. Morale & the Big Steppers». La star américaine de folk-rock Brandi Carlile, sept nominations, en a déjà transformées trois en gramophones, dont la meilleure chanson rock et meilleure performance rock avec «Broken Horses».
Parmi les premières sensations de la pré-cérémonie, l'actrice Viola Davis est entrée dans le club très fermé des artistes ayant remporté les quatre grandes récompenses américaines, l'Oscar (cinéma), l'Emmy (télévision), le Tony (théâtre) et dimanche soir un Grammy, dans la catégorie «livre audio, narration» pour ses mémoires «Finding Me».
C'est la 18e artiste à accomplir cette performance exceptionnelle, baptisée «EGOT», après notamment Whoopi Goldberg, Mel Brooks ou Rita Moreno. Première récompense du genre dans toute l'histoire des Grammys, le prix de la meilleure musique d'un jeu vidéo est allé à l'Américaine Stephanie Economou, pour la musique d'«Assassin's Creed Valhalla: Dawn Of Ragnarok».
La soirée, animée par l'humoriste Trevor Noah, s'est ouverte sur une prestation sur scène du prince du reggaeton portoricain Bad Bunny, l'un des artistes au plus gros succès commercial dans le monde en 2022. Nommé dans trois catégories, il a remporté pour l'instant un gramophone.
Parmi les premières sensations de la pré-cérémonie, l'actrice Viola Davis est entrée dans le club très fermé des artistes ayant remporté les quatre grandes récompenses américaines, l'Oscar (cinéma), l'Emmy (télévision), le Tony (théâtre) et dimanche soir un Grammy, dans la catégorie «livre audio, narration» pour ses mémoires «Finding Me».
C'est la 18e artiste à accomplir cette performance exceptionnelle, baptisée «EGOT», après notamment Whoopi Goldberg, Mel Brooks, ou Rita Moreno. Première récompense du genre dans toute l'histoire des Grammys, le prix de la meilleure musique d'un jeu vidéo est allé à l'Américaine Stephanie Economou, pour la musique d'«Assassin's Creed Valhalla: Dawn Of Ragnarok».
Harry Styles, Lizzo ou encore Mary J. Blige étaient attendus sur scène lors d'une cérémonie présentée à nouveau par l'humoriste Trevor Noah. Le rappeur portoricain Bad Bunny, l'un des artistes au plus gros succès commercial dans le monde en 2022, est nommé dans trois catégories, dont celui du «meilleur album» pour «Un verano sin ti», le premier album entièrement en espagnol à concourir dans l'une des catégories reines.
Taylor Swift, venue de la country et devenue une immense popstar, pourrait de son côté enfin décrocher un Grammy dans la catégorie «titre de l'année» avec la version longue de son «All too well». Un morceau sorti en 2012 mais réenregistré avec suffisamment de différences pour qu'il puisse concourir à nouveau.
Pour la catégorie «révélation de l'année», la course est grande ouverte. Parmi les artistes nommés, on retrouve la Brésilienne Anitta, les rockeurs italiens Maneskin, la rappeuse Latto... Autant d'artistes rendus célèbres par TikTok, devenu pépinière de révélations.
Le groupe BTS, vedettes de la K-Pop en pause, est aussi en lice. L'Académie, composée notamment d'auteurs, compositeurs, ingénieurs du son, a également nommé toute une série d'artistes déjà bien installés dans l'industrie musicale parmi lesquels Bonnie Raitt, Willie Nelson et ABBA. (ats/jch)