Dans un courrier à l'ASF, le FC Sion demande que l'arbitrage suisse soit mis sous la tutelle de la FIFA pour «suspicion de manipulation de la compétition». Le dernier de Super League réclame en outre que le match contre Winterthour (0-1) soit rejoué suite «à la manipulation extérieure qui a faussé son bon déroulement».
L'arbitre M. Cibelli a accordé un penalty au FC Sion après que Yannick Schmid, en déséquilibre sur un tacle, ait intercepté un ballon du bras dans ses 16 mètres.
Invité par la VAR à revoir la scène, M. Cibelli a annulé la sanction. Il s'en est expliqué auprès des médias, à titre exceptionnel:
Le FC Sion n'est évidemment pas d'accord avec cette interprétation, comme il l'indique dans un communiqué et auprès de différents médias:
Il y a une semaine déjà, les Valaisans s'étaient plaints d'une décision arbitrale en leur défaveur: le FC Zurich avait bénéficié d'un penalty après visionnage de la VAR.
Samedi, le directeur sportif Barthélémy Constantin a reconnu que son équipe n'avait rien fait pour mériter la victoire: «Notre vrai problème, c’est ce que l’on a montré, pas l’arbitre.» Mais depuis les tribunes, son père a fait de grands gestes pour exhorter ses joueurs à quitter la pelouse et ne pas poursuivre la rencontre. «Demandez-lui pourquoi. Je ne suis pas Christian Constantin», a répondu Barthélémy. Rompu aux procédures et aux menaces en temps de crise, CC ne devrait pas lâcher la pression sur les institutions.
Mêmes controverses à Bâle dans un match gagné par le FC Zurich 2-0, après que l'arbitre ait distribué 4 cartons rouges (dont 3 au FCB) et 9 jaunes. Première scène litigieuse: une faute très peu évidente de Michael Lang sur Bledian Krasniqi. L'arbitre a sifflé penalty sans même consulter la VAR.
Dans la suite de l'action, Taulant Xhaka a craqué et donné un coup de tête à un adversaire. Expulsé pour un second carton jaune, le frère de Granit était dans le corridor qui conduit aux vestiaires lorsque l'arbitre l'a rappelé sur le terrain pour lui donner un carton rouge, au terme d'une longue analyse vidéo. «Ils n’ont pas regardé les images du penalty, mais ils ont pris tout le temps d'étudier les cartons», a relevé amèrement l'entraîneur bâlois Heiko Vogel.
Marwin Hitz a été le seul bâlois à s'exprimer devant la presse, parce qu'il est de nature calme et réfléchie. Il a commencé par qualifier le penalty de comique: «On devrait être sanctionné pour tomber de cette façon.»
Puis il a lancé un débat plus général sur l'arbitrage: «Combien y a-t-il eu d'actions cette saison, pas seulement au FC Bâle, qui n'étaient pas compréhensibles?» Hitz a pesé chaque mot pour faire attention à ce qu'il dit. Mais il a affirmé: «Je pense que nous avons un problème dans ce domaine en championnat», le domaine étant l'arbitrage.
«Avez-vous vu une ligne claire concernant la façon dont les duels sont sifflés?», a poursuivi le gardien, ajoutant: «Une communication claire entre les uns et les autres et un bon langage corporel feraient du bien au football suisse.»
Hitz désigne ce qui, selon lui, est une bonne performance arbitrale: celle du match contre Trabzonspor. «Il y avait un langage corporel clair. Les émotions pourraient être tellement mieux canalisées en arbitrant de cette façon.»
Avec les envoyés spéciaux de CH Media à Bâle et à Sion