«La Suisse ne peut plus se contenter d'observer»
Le chancelier de la Confédération, Walter Thurnherr, critique la posture d'observatrice de la Suisse. D'autres pays avancent des arguments politiques alors que la Suisse aborde les choses sous l'angle juridique, déclare-t-il dans la presse:
La politique étrangère est plus que la seule «gestion des relations extérieures, plus que quelques tweets par semaine», a-t-il affirmé, dans les colonnes de la NZZ:
Les questions centrales sont aujourd'hui réglementées au niveau international, affirme encore celui dont la tâche principale consiste à conseiller et soutenir les membres du Conseil fédéral.
Mieux anticiper les crises
La Suisse s'est imaginée qu'elle pouvait observer les crises sans s'y exposer, mais la fébrilité a fini par s'installer, analyse le chancelier:
Le pays devra à l'avenir mieux s'intéresser au jeu des autres afin d'identifier les crises plus tôt, analyse-t-il. (ats/jch)
