Suisse
Conseil fédéral

Berset n'entend pas démissionner du Conseil fédéral après 2023

Quand Alain Berset va-t-il quitter le conseil fédéral? Sa réponse

Bundesrat Alain Berset gibt an einer Medienkonferenz die Erhoehung der Krankenkassenpraemien für das Jahr 2023 bekannt, am Dienstag, 27. September 2022, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider)
Le socialiste fribourgeois Alain Berset invoque des projets importants, qui sont loin d'être terminés.Image: sda
En 2023, Alain Berset sera le doyen du Conseil fédéral et présidera la Confédération pour la deuxième fois, mais restera le plus jeune des ministres.
14.12.2022, 04:2314.12.2022, 10:02

Malgré un faible score à l'élection à la présidence de la Confédération et des appels à la démission, Alain Berset entend rester au Conseil fédéral après 2023.

«Je veux continuer à travailler au-delà de 2023 et faire avancer les dossiers. Je suis encore plein d'énergie et j'ai envie de continuer»
Alain Berset

Le ministre de l'intérieur âgé de 50 ans ne commente pas les rumeurs, selon lesquelles il n'aurait pas pu reprendre le département des finances ou celui des affaires étrangères vendredi lors de la redistribution des départements, après les élections d'Elisabeth Baume-Schneider et d'Albert Rösti à l'exécutif fédéral.

«Le Conseil fédéral doit constituer une équipe qui soit la meilleure pour le pays»
Alain Berset

Santé et deuxième pilier

Dans les colonnes du Blick, le socialiste fribourgeois affirme également que son ardeur pour le Département fédéral de l'intérieur (DFI) est toujours aussi grande, se disant y être «très heureux»:

«Dans le domaine de la santé, il reste de nombreux chantiers, comme le financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières»

Il pointe également deux initiatives populaires sur les coûts de la santé, accompagnées de contre-projets, qui sont en suspens.

Dans la prévoyance vieillesse, la réforme du deuxième pilier et l'amélioration des rentes des femmes et des personnes à faible revenu sont encore en discussion, poursuit le socialiste, soulignant que le projet du Conseil des Etats est très éloigné de celui du Conseil fédéral:

«Ce ne sera pas une promenade de santé»

Quant aux craintes soulevées par l'arrivée de l'UDC Albert Rösti à la tête du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), Berset les relativise. «Un chef de département a, certes, une certaine influence, mais il y a toujours ensuite un débat ouvert au gouvernement et au Parlement». Pour abandonner la voie choisie du tournant énergétique, il faudrait que l'ensemble du Conseil fédéral change d'avis, relève le Fribourgeois, qui ne pense pas que cela soit réaliste. (ats/jch)

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Les nouveaux conseillers fédéraux, Elisabeth Baume-Schneider et Albert Rösti, prêtent serment.
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Quand le courrier des Suisses était épié
En périodes de troubles politiques, notamment pendant les deux guerres mondiales, la correspondance militaire, mais aussi privée, se retrouva dans le viseur des autorités de censure étatiques. Cette censure n’avait rien de secret: elle laissait délibérément des traces.
En Suisse, le secret postal est garanti par l’article 13 de la Constitution fédérale, qui protège la sphère privée. Autrement dit, les objets scellés confiés à la poste ne doivent pas être ouverts, et leur contenu ne peut en aucune façon être examiné. Cette obligation de confidentialité s’applique également à la correspondance postale des particuliers.
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