Tout les yeux étaient braqués sur Pierre Maudet, qui revient au gouvernement après en avoir été éjecté en raison du scandale provoqué par un voyage à Abou Dhabi, en 2015. Il sera en charge de l'actuel Département des infrastructures, auquel s'ajoutent la direction générale de la santé, les Hôpitaux universitaires de Genève et l'Institution de maintien à domicile.
Pierre Maudet sera aussi responsable de la mobilité, un dossier explosif à Genève, qui voit s'écharper depuis des lustres les adeptes de la voiture et les tenants d'autres formes plus douces de déplacements, comme le vélo. Lors de la législature précédente, les transports étaient dirigés par le centriste Serge Dal Busco.
Les autres départements ont été répartis comme suit:
Ce département des institutions englobe notamment la police et l'Office cantonal de la détention, deux entités encadrées par des syndicats puissants, qui ont donné, par le passé, du fil à retordre à plusieurs magistrats. La police était dirigée lors de la législature précédente par Pierre Maudet, puis, à partir de 2019, lorsque Pierre Maudet a été mis au ban de l'exécutif, par le MCG Mauro Poggia.
Dans son communiqué, le Conseil d'Etat a indiqué avoir cherché, dans ses décisions de répartitions, «tant la stabilité et l'équilibre entre les différents départements qu'à développer les synergies nécessaires face aux grandes transitions à venir en termes écologiques, numériques et démographiques». (ats)