Les Suisses voteront le 26 septembre prochain sur le «mariage pour tous» et l'«initiative 99%». Voici les grandes tendances qui se dessinent 👇.
Selon le sondage de gfs.bern réalisé pour le compte de la SSR:
Les parts des Suisses favorables est la même des deux côtés de la Sarine (69%). Elle s'effrite un peu au Tessin, avec 61% de oui.
Du côté des opposants, 39% d'entre eux jugent que les enfants ont besoin de modèles des deux sexes. Une même proportion rappelle que seule l'union de l'homme et de la femme a la capacité de transmettre la vie.
L'électorat UDC, les personnes qui ne font pas confiance au gouvernement, et les membres des Eglises chrétiennes libres, refusent en majorité l'argumentation sur l'homoparentalité, souligne vendredi gfs.bern dans son analyse.
Parmi les arguments qui font mouche en faveur de cet amendement du Code civil, 72% des sondés considèrent que le mariage pour tous est une étape vers l'égalité pour les couples du même sexe et 65% estiment que l'affection et les soins ne sont pas une question de forme de famille.
Le sort de l'initiative «alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital» des Jeunes socialistes est davantage sur le balan que le «mariage pour tous»:
A noter que c'est au Tessin (51%) que l'approbation est la plus forte.
La division relativement nette se marque selon pour quel parti penche l'électeur, ainsi, acceptation chez les sympathisants est de:
A noter que c'est le coude-à-coude chez les indépendants, parmi lesquels un quart n'ont pas encore déterminé leur choix.
Plus le revenu est élevé et moins l'est le consentement pour l'initiative. Les personnes qui vivent dans un foyer disposant de jusqu'à 7000 francs de revenus veulent majoritairement voter en faveur de l'initiative.
Plus étonnant, l'approbation de l'initiative est plus élevée à la campagne que dans les régions urbanisées. Traditionnellement, les projets portés par la gauche rencontrent plus d'approbation dans un environnement urbain.
Soixante-quatre pour cent des sondés jugent qu'ils payeront moins d'impôts grâce à l'initiative et que cela profitera à l'économie. Plus de la moitié (51%) estime qu'il faut imposer le capital plus lourdement que l'économie. Enfin, 48% sont d'avis que le texte contribue à une répartition des richesses plus équitable.
Une majorité (55%) s'oppose à un nouvel impôt qui frappe aussi la classe moyenne. Près de la moitié (49%) jugent qu'accepter l'initiative va rendre plus difficile la reprise économique pour les PME. Enfin, 46% prônent le statu quo: les actifs sont selon eux déjà taxés à un niveau élevé en Suisse.
(jah/ats)