Nouvelle journée, nouveau rebondissement. Celui qui a été impliqué dans un échange de tir avec les Hells Angels à l'Epi Doré, à Genève, avait déjà menacé la maire de Genève, nous apprend la RTS mercredi.
En effet, dix jours avant que la fusillade n'éclate entre les deux gangs de motards, la maire de la ville, Marie Barbey-Chappuis, a porté plainte pour menaces reçues sur les réseaux sociaux.
En plus d'être impliqué dans la fusillade et d'avoir menacé la maire de Genève, l'homme âgé de 30 ans est également impliqué dans une affaire de meurtre.
Un commentaire, dont le Bandidos est l'auteur, a été laissé le 5 mai dernier lors d'une conversation sur Facebook. Soit, quinze jours avant les événements de Plainpalais (GE). Mais que s'est-il passé? Une personne s'émeut de la fermeture des terrasses à minuit en semaine à Genève et demande qui est à l'initiative de cette mesure. Une question à laquelle quelqu'un répond qu'il s'agit de Marie Barbey-Chappuis.
C'est là que le Bandidos s'invite dans la conversation. Il écrit alors: «C’est quoi la peine pour faire sauter des dents à une élue?» Le 11 mai, la maire de Genève portait plainte auprès du procureur général pour menace.
Pour rappel, le 21 mai dernier, une fusillade éclatait à Plainpalais, à Genève. Le Hells Angels impliqué dans l'échange de tir est actuellement sous les verrous. Le Bandidos, quant à lui, serait toujours en fuite, selon la RTS. (sia)