Concernant l’occupation de la colline du Mormont (VD), le Conseil d'Etat vaudois a répondu à plusieurs questions du Parlement.
Il souligne avoir agi selon ses prérogatives et les principes offerts par le cadre légal lors de l'évacuation de la Zad. Et relève le caractère proportionné de l'opération qui faisait suite à une décision de justice.
Concernant l’évacuation, le Conseil d’Etat relève l’incertitude qui entourait une opération d’une telle envergure, de surcroît en pleine pandémie. Elle a été préparée dans un court laps de temps, sans connaître précisément le nombre de personnes présentes sur le site.
Ce contexte a conduit les forces de l’ordre à anticiper les moyens nécessaires pour l’évacuation, qui s’est finalement déroulée sans heurts majeurs.
Les services de police ont pris en charge 144 personnes lors de l’évacuation. Le gouvernement précise qu’il ne lui appartient pas, ni à la police cantonale, de définir les responsabilités pénales des personnes concernées.
Concernant le coût de l’opération, le montant, qui couvre l’engagement du groupement latin de sécurité et de maintien de l’ordre, se monte à environ 239 000 francs, soit 30 centimes par habitant du canton. L'opération a nécessité l'engagement de plus de 600 personnes.
Parmi elles, des personnes du milieu médical ou encore des pompiers. Leur appui était nécessaire, notamment pour sécuriser les militants perchés dans les arbres, souligne le Conseil d'Etat.
Le Conseil d’Etat rend également public le rapport des observateurs indépendants, mandatés par la cheffe du Département de l’environnement et de la sécurité (DES) Béatrice Métraux, pour assister à l’opération. S’ils donnent une appréciation globale positive, les observateurs formulent un certain nombre de remarques:
Validée par le canton, l'extension fait actuellement l’objet d’un recours au Tribunal fédéral. Par ailleurs, une motion a été déposée au Grand Conseil, qui exige de protéger durablement la colline du Mormont. (jah/ats)