Un hebdomadaire local fait son apparition, dès ce vendredi, dans les boîtes aux lettres de nombreux Neuchâtelois. Le Ô – c'est son nom – sera distribué gratuitement à La Chaux-de-Fonds.
Son éditeur est Antony Picard commente:
L'idée de créer un journal chaux-de-fonnier avec une ligne rédactionnelle variée et de qualité trottait, depuis déjà quelques années, dans la tête de celui qui édite, depuis 2007, l'hebdomadaire la Semaine dans le Jura bernois et ancien directeur du Courrier neuchâtelois (également un gratuit, aujourd'hui disparu).
Dans ses pages, le Ô mettra en lumière à l'actualité de la ville avec des interviews, des enquêtes ou encore des dossiers. La culture aura également une place de choix dans l'hebdomadaire tout comme les sujets visant un public jeune.
Pour réaliser son projet, Anthony Picard a composé une équipe mêlant journalistes chevronnés, acteurs culturels importants de la ville et jeune plumes locales. Le rédacteur en chef, qui entrera en fonction le 2 mars, n'est autre que l'actuel chef du service de la communication de la Ville de la Chaux-de-Fonds, Giovanni Sammali, qui quittera son poste en fin de semaine.
Plusieurs chevronnés et de jeunes plumes prometteuses composent, en outre, l’équipe rédactionnelle: François Hainard (culture), Françoise Boulianne, l’écrivaine Dunia Miralles, Pascale Béguin, Olivier Kohler, François Nussbaum, l’illustrateur Nicolas Sjöstedt ou encore l’humoriste Vincent Kohler. Aux côtés de Justin Paroz, stagiaire de cette rédaction, s’exprimeront aussi de jeunes talents du cru comme Eleanor Pescante et l’écrivaine Julie Guinand notamment.
A l’instar de Valère Gogniat (Le Temps), des journalistes chaux-de-fonniers «en exil» signeront à l’occasion des sujets ou Tribunes.
L'hebdomadaire, qui paraîtra tous les vendredis, devra faire sa place aux côtés notamment d'Arcinfo ou du mensuel de la ville, le Tourbillon. «Nous ne sommes pas inquiets pour cette cohabitation, chaque média a une ligne éditoriale qui lui est propre et proposera un contenu différent à la population», a tenu à rassurer le nouveau rédacteur en chef du Ô.
Anthony Picard, par son entreprise, a déposé un capital de 100 000 francs et a pu compter également sur des financements privés. «J'ai établi un plan sur trois ans pour que le Ô soit rentable», a détaillé l'éditeur. Il sait néanmoins que la tâche sera complexe pour ancrer l'hebdomadaire dans la vie chaux-de-fonnière. (jah/ats)