«Non au pass nazitaire», «non à la dictature sanitaire», «la campagne vaccinale expérimentale à venir constitue un viol du code de Nuremberg». Pendant les manifs du 17 juillet, certains anti-vaccins sont allés jusqu'à exhiber une étoile jaune sur leurs vêtements, avec comme inscription «non vacciné».
Pour Joseph Szwarc, un rescapé de la Rafle du Vélodrome d'Hiver, ces références au nazisme sont insoutenables. Dimanche 18 juillet, il a appelé à ne «pas laisser passer cette vague outrancière, antisémite, raciste». 👇
Puissant message d’un rescapé du Vel d’Hiv aux #antivax extrémistes #VeldHiv #antipass #Covidio pic.twitter.com/Ox0YfN8jzS
— Lara Tchekov (@LaraTch) July 18, 2021
«Je l'ai portée l'étoile moi, je sais ce que c'est, je l'ai dans ma chair encore», a notamment déclaré le survivant. A l'âge de 12 ans, il était parvenu à s'échapper d'une annexe du commissariat de la place d'Italie, à Paris. Il n'a jamais revu sa mère depuis.
Sur Twitter, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a également fait part de son écoeurement. «La Licra condamne fermement cette «minimisation outrancière», par le biais de détournements, d’un crime contre l’humanité».
⚫️Arborer une #EtoileJaune fantaisiste, c’est se moquer des victimes de la #Shoah. La Licra condamne fermement cette "minimisation outrancière", par le biais de détournements, d'un crime contre l'humanité. Elle fait le lit du #négationnisme. #antivaxx #antipass #manif17juillet pic.twitter.com/s07C59l7Pf
— Licra (@_LICRA_) July 18, 2021
«L'étoile jaune était un passeport qui vous conduisait à la mort, tandis que le vaccin permet de sauver des vies», a souligné, quant à lui, Arno Klarsfeld, membre de l'association des Fils et Filles des déportés Juifs de France, lundi 19 juillet sur franceinfo.
(hkr)