La troisième vague épidémique qui touche l'Allemagne vire au chemin de croix pour la chancelière, dont le parti est en chute libre dans les sondages, au point de rebattre les cartes à six mois des élections qui marqueront la fin de ses 16 années aux commandes de l'Allemagne. Mercredi, un sondage a donné le camp conservateur à 26%, contre une dizaine de points en plus en début d'année.
Dans une allocution solennelle convoquée au pied levé mercredi, la chancelière s'est livrée à un mea culpa. «Une erreur doit être reconnue comme telle et surtout, elle doit être corrigée», a déclaré Mme Merkel.
«Cette erreur est uniquement la mienne», a admis la chancelière, demandant «pardon aux Allemands», avant de se rendre au Bundestag, la chambre basse du parlement, pour une séance de questions-réponses qui s'annonçait tendue.
Cette «pause» avait, selon elle, «de bonnes raisons d'être mais n'était pas réalisable dans un court laps de temps».
Mercredi, l'Allemagne a décidé d'un verrouillage moins sévère que prévu pour le week-end de Pâques.
(ats/afp)