En France, en Angleterre, mais aussi en Suisse, nous avons vu émerger, ces derniers mois, plusieurs témoignages d'agressions sexuelles des suites d'une ingestion involontaire de GHB.
L'inquiétude grandissante de la gent féminine a poussé cinq étudiantes originaires de la ville de Nantes, en France, à créer un objet plutôt original: une paille anti-drogue qui détecte le GHB.
C'est le média français demotivateur qui rapporte la nouvelle. «L’idée c’est de pouvoir aller en soirée l’esprit tranquille», déclare l'une d'elles. Leur objectif? Protéger les femmes et stopper les agresseurs.
Elles se sont rapprochées d'une chimiste pour étudier la fiabilité de leur projet. Pour l'heure, les cinq étudiantes ignorent encore si elles vont aller jusqu'à créer un prototype de leur paille en vue de la commercialiser, indique BFM TV.
Le concept est plutôt simple: accrocher un anneau jaune clair à une paille en acier inoxydable qui, au contact du GHB, changerait de couleur pour devenir vert foncé.
Si cette idée n'en est pour l'instant qu'au stade du projet, les cinq jeunes femmes ont d'ores et déjà contacté une chimiste afin de concrétiser leur invention. (sia)
Ce n’est pas la première fois que l'idée d’une paille qui repère la drogue du violeur apparaît. Selon Le Point, en 2013 déjà, des chercheurs israéliens avaient mis au point une paille qui affichait un trait rouge au contact de deux drogues: le GHB ou la kétamine.
En 2017, à Miami, des lycéennes américaines, Victoria, Susana et Carolina (ici en image 👇) ont repris cette idée, racontait Paris Match à l'époque. Leur projet avait fait l'objet d'un financement participatif.