Enfin! Après plusieurs essais pour lesquels nous n’avons pas eu l’information, puis des reports, le tout accompagné d’un silence de mort, nous avons enfin pu poser nos mains sur Boundary. Un FPS que l’on scrute depuis quelques années et qui nous faisait de l’œil.
Un shooter qui se déroule dans l’espace, sans gravité, et avec des tenues d’astronautes. Avec un souci du détail omniprésent, une partie sonore parfaitement pensée et un gameplay prenant, Boundary semble répondre pour le moment à toutes nos attentes. Voici notre avis rapide sur cet essai qui est proposé par le studio dans le cadre du Steam Néo Fest. Notez que le jeu est prévu pour arriver durant le mois de mars, sur consoles aussi.
Là-haut, personne ne vous entendra crier, pas même marcher! Si dans la plupart des FPS en arène vous avez l’habitude de compter sur les bruits de pas, il n’en sera rien ici. En effet, on se retrouve dans notre scaphandre, dans notre petite bulle où tout est atténué, voire inexistant. C’est troublant, original, et diablement immersif.
Cette démo proposait plusieurs modes de jeu sur plusieurs cartes. On retrouve les classiques Team Deathmatch ou encore Invasion, ainsi que quelques spécialités du jeu, mais ce n’est pas tout. Le titre propose déjà des modes qu’on imagine provisoires sur certaines cartes. Ainsi, comme vous pouvez le voir juste ci-dessous, on a le droit à une carte confinée qui tourne H24 sept jours sur sept; ou encore une carte qui se déroule dans un musée spatial qui fait honneur au matériel produit de nos jours. Le tout dans un mode de jeu où tout le monde utilise une même arme. De quoi mettre tous les adversaires sur le même piédestal.
On a été étonné de voir que les parties se remplissent très vite. Un très bon point qui montre une fois de plus l’intérêt porté par la communauté.
Et ça tourne même sévère dans le jeu! Si vous avez l’habitude d’utiliser les touches «Q» et «E» pour vous pencher dans les FPS, dites-vous que dans Boundary, c’est le même principe. Sauf qu’au lieu de vous pencher, vous allez faire basculer votre personnage à gauche ou à droite pour que celui-ci tourne sur lui-même. Un exercice amusant qui vous donnera surtout l’avantage une fois les cartes connues.
D’ailleurs, sur les cartes réduites prévues pour le combat très rapproché, vous vous retrouverez très souvent à vous demander si vous marchez à l’endroit ou à l’envers tellement tout le monde est dans une position différente. Notez encore qu’en plus de votre poussée qui s’utilise comme un sprint, vous allez par exemple pouvoir dégainer votre grappin pour revenir beaucoup plus vite afin d’éviter des tirs ennemis.
C’est beau et c’est maitrisé. Il n’y a pas grand-chose à redire. Le jeu offre des effets de lumière bluffants. Les éléments de décor sont destructibles et on voit valser des milliers de petits objets à l’écran. Les détails des armes sont impressionnants. Le constat est simple, tout semble acquis.
On regrette presque que pour le moment, on ne parle ici que d’un jeu purement multijoueur. Une base très solide qu’on espère voir exploitée sur une partie solo. Oui, laissez-nous rêver en compagnie des étoiles.
Pour le moment, Boundary fait un sans faute. Il nous a offert durant quelques jours d’incroyables affrontements qu'on n'est pas prêt d’oublier. Loin des standards classiques, il arrive à révolutionner et insuffler un vent de fraicheur au genre. C’était pourtant si simple, à la place de vouloir tous se copier, il suffisait simplement de lever la tête vers les étoiles. Rendez-vous dans quelques semaines pour un test plus approfondi avec en ligne de mire: le contenu.