Un fait extrêmement rare s'est produit ce mercredi sur France Inter: la moitié du mythique duo d’électro Daft Punk, Thomas Bangalter, a donné une interview à visage découvert (c'est-à-dire sans son célèbre casque) à la journaliste Léa Salamé.
Le musicien de 48 ans, invité pour parler de la sortie de son dernier album solo Mythologies – composé pour un ballet – est notamment revenu sur sa carrière et sur le groupe qu'il formait, de 1993 à 2021, avec Guy-Manuel de Homem-Christo.
Il a d'ailleurs livré quelques anecdotes, notamment sur la visibilité réduite qu'ils avaient au travers des casques.
Le groupe avait en effet fait du port d’un casque intégral «sa marque de fabrique». Dès 1997 en effet, comme le rappelle 20 Minutes, il avait décidé de «cultiver la rareté et le mystère» et ses deux musiciens ne s'étaient plus montrés à visage découvert. Dès lors, leurs apparitions médiatiques seront peu nombreuses.
Léa Salamé se permet toutefois de poser LA question qui, selon la vingtaine de messages reçus de la part de ses amis avant l'interview, intrigue plus que tout: «les Daft Punk, c'est vraiment fini?»
Quant à son rapport à la technologie – la musique de Daft Punk est électronique et leur style robotique – Thomas Bangalter évoque dans une longue interview à la BBC que les morceaux ont bel et bien été faits par des humains et non par une intelligence artificielle. Il avoue: «J’aime la technologie en tant qu’outil, mais je suis en quelque sorte terrifié par la nature de la relation entre les machines et nous-mêmes.»
Pour rappel, Daft Punk, c’est quatre albums en 28 ans et près de trois décennies de succès planétaire colossal. Une aventure qui a pris fin en février 2021. Une gloire que Thomas Bangalter a vécue «avec distance, avec beaucoup de détachement». (ag)