Le 29 juin, il existe une tradition dans la famille royale: on se drape de sérieux et on dévoile les comptes annuels de la monarchie britannique. Dans la foulée, le duché a lui aussi publié son relevé. Un document un peu chiant, mais accessible au public, qui révèle notamment les premiers petits sous gagnés par William, en qualité de tout frais duc de Cornouailles.
Si le montant peut paraître conséquent, il est surtout incomplet. N'ayant hérité de cette propriété foncière qu'en cours d'année, le futur roi a dû se contenter de six millions de livres (près de sept millions de francs), alors qu'il aurait pu toucher le double. A titre de comparaison, le duché a rapporté 24 millions au total (+4,5% par rapport à 2021). Mais comme la couronne britannique vit une période de chamboulements familiaux et de transition royale, il a été décidé qu'une partie du pactole serait dévolu au «fonds de roulement». Les petits frais du quotidien, quoi.
Rappelons aussi qu'au début de l'année 2022, Charles n'était pas encore III et vivait ses derniers mois de duc de Cornouailles. Une situation qui lui offre un salaire un poil plus élevé que le fiston, à savoir onze millions de livres.
Mais que le prince se rassure: l'année prochaine, ses revenus prendront logiquement l'ascenseur. Si, au sein du duché, tout se passe pour le mieux au niveau des finances, William pourra compter sur un pactole d'environ 30 millions de francs.
Bien sûr, il faudra payer la centaine d'employés, l'entretien du domaine ou encore les frais de scolarité de princesse Charlotte, prince George et prince Louis. Mais les comptes sont dans le vert.
A noter que ces derniers jours, le fils de Charles avait été critiqué, car Kensington Palace n'a pas daigné publier le rapport annuel complet, détaillant tous les revenus et les dépenses, selon The Independant.
C'est décidément une grosse semaine pour le prince William, puisqu'il a également lancé Homewards, un projet qui compte «éradiquer le sans-abrisme» dans six grandes régions du Royaume-Uni: «Se retrouver sans domicile doit devenir rare, bref, et que ça ne se répète pas». Sacré défi.