D'autres n'ont pas eu cette chance. La vice-présidente (et ancienne présidente) argentine Cristina Kirchner a eu, et ce n'est pas une figure de style, la chance de sa vie, quand un individu a braqué un pistolet sur elle pour l'assassiner. L'homme a pressé sur la détente — mais le coup n'est pas parti.
La scène a lieu à Buenos Aires, capitale de l'Argentine. La politicienne est en train de prendre un bain de foule dans le quartier de Recoleta, devant la voiture qui doit la ramener chez elle. Des passants et soutiens politiques la prennent en photo ou en vidéo avec leur téléphone.
Soudain, un pistolet surgit au milieu de la foule. Il est pointé droit vers le visage de la politicienne, à quelques centimètres à peine. On peut entendre ce qui ressemble à un «clic», mais rien ne se passe. La politicienne a un mouvement de recul. Aussitôt, l'homme est immobilisé par la sécurité et arrêté.
La foule ne semble pas se rendre compte de ce qui vient de se passer, mais la vice-présidente argentine est sauve. Que s'est-il passé au moment du tir? La sécurité n'a-t-elle pas été déverrouillée? Fernando Andres Sabag Montiel, 35 ans, a-t-il simplement oublié de charger son arme de poing (un pistolet Bersa de calibre .32)?
On n'en sait pas plus pour l'instant. La sociale-démocrate de 69 ans est au cœur d'un scandale depuis la semaine dernière, accusée de fraude et de corruption. Le parquet argentin a requis contre elle une peine de 12 ans de prison et une inéligibilité à vie.
(acu avec ats)