9 millions de Canadiens ont touché une aide d'urgence de 500 dollars (370 francs) par semaine, pendant les sept premiers mois de la pandémie. Malgré cela, plus de 16 000 femmes ont disparu des chiffres de la population active, pour cause de perte d'emploi et de précarité, selon les chiffres officiels. Le gouvernement de Justin Trudeau a décidé d'agir en activant un plan de relance «féministe».
Au Canada, 60% des emplois à bas salaire sont occupés par des femmes, dans la restauration, le tourisme, le commerce de détail, des secteurs fortement touchés par la crise sanitaire. Pour ces postes, le salaire moyen est 15 dollars de l’heure (11 francs). Avec la pandémie, ces fonctions ont donc été les premières à disparaître, engendrant une véritable «récession au féminin».
L’Institut de la statistique du Québec estime que, sur les 208 500 emplois perdus en 2020, 113 100 étaient détenus par des travailleuses et, à l’échelle canadienne. 16 000 femmes auraient renoncé purement et simplement depuis un an à leur présence sur le marché du travail, disparaissant des chiffres de la population active.
Le gouvernement agira sur cette grande problématique en se focalisant sur les axes suivants:
(jch)