International
Climat

Climat: de nombreuses entreprises visées par des procès

Hausse du nombre de procès pour inaction climatique

epa10654753 French environmental activists hold a banner reading: 'Total you?re the Eco-Terrorists? as they attempt to block shareholders from attending the meeting in Paris, France, 26 May 2023. ...
Des militants écologistes français tiennent une banderole dénonçant les actions du géant pétrolier Total.Keystone
De nombreux militants, à titre personnel ou regroupés dans des d'associations, n'hésitent plus à porter plainte contre des sociétés et des gouvernements qu'elles jugent responsables de catastrophes néfaste à l'environnement et au climat.
29.06.2023, 05:5329.06.2023, 08:09
Plus de «International»

Le nombre de nouveaux recours en justice liés au changement climatique s'est quelque peu tassé dans le monde l'an dernier, constate une étude de référence publiée jeudi. Mais les accusations de tromperie contre les entreprises ont bondi.

L'institut Grantham de recherche sur le changement climatique et l'environnement dénombre 2341 procédures judiciaires liées au climat à travers le monde au total, dont 190 nouvelles sur les douze derniers mois (de juin 2022 à mai 2023).

Le nombre de nouveaux dossiers pourrait être en train de «ralentir» après un pic enregistré en 2021, mais «leur diversité augmente toujours», notent les spécialistes de l'institut britannique:

«Ce ralentissement pourrait s'expliquer par la fin de la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis, le pays qui compte de loin le plus gros nombre de dossiers»

Signe de cette diversification, de nouvelles affaires ont été identifiés dans sept nouveaux pays au cours des douze derniers mois: Bulgarie, Chine, Finlande, Roumanie, Russie, Thaïlande et Turquie.

Promesses des entreprises

Les affaires sont de nature très variée: elles peuvent émaner de particuliers ou d'ONG, viser le gouvernement, une entreprise ou une entité comme la FIFA. Elles peuvent s'attaquer au manque d'ambition climatique, à sa mise en oeuvre par l'Etat jugée défaillante ou encore à une prise en compte jugée insuffisante du risque ou peuvent encore chercher des compensations financières.

Le rapport note une tendance de fond: la progression ces dernières années des recours en justice contre les entreprises accusées de promesses trompeuses ou de ne pas mettre en oeuvre les efforts promis en matière de climat. On en dénombrait 26 en 2022 et 27 en 2021, contre seulement 9 en 2020 et 6 en 2019.

«Les affaires liées à la mauvaise information ou à la désinformation en matière de changement climatique sont loin d'être nouvelles», observent les auteures du rapport, Joana Setzer et Kate Higham:

«Mais ces dernières années ont vu une explosion des dossiers de 'climate washing' arrivant devant les tribunaux ou des entités administratives, comme par exemple les agences de protection des consommateurs»

Ces affaires de «climate washing», version plus spécifiquement climatique du «greenwashing» ou écoblanchiment, attaquent entre autres les allégations jugées abusives de «neutralité carbone». (ats/jch)

Des activistes ont tenté de stopper une course de Formule E
Video: watson
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Kristi Noem, la trumpiste au lance-flammes qui flingue des chiots
La potentielle vice-présidente du candidat Trump a tué Cricket, son chiot âgé de 14 mois, en raison d'une «personnalité agressive». Un geste qui «choque» l'Amérique. Mais ce n'est pas la première fois que cette républicaine de 52 ans transforme ses frasques en arme politique. Du lance-flammes pour Noël au Covid-19, en passant par ses nouvelles dents blanches, Kristi Noem est prête à tout pour aborder son mentor. Jusqu'au crash?

On doit tout ce fatras à Kristi Noem. Mais aussi au Guardian, qui a révélé l'affaire vendredi soir. La gouverneure du Dakota du Sud a froidement tué Cricket, son chiot âgé de 14 mois, en raison d'une «personnalité agressive». Une fois n'est pas coutume, le cadavre n'a pas été déterré par un ennemi politique, mais par la gouverneure du Dakota du Sud herself, dans ses mémoires à paraître.

L’article