L'ex-président de la FIFA Sepp Blatter dit regretter le lieu sélectionné pour la Coupe du monde 2022. Le choix du Qatar, controversé pour des questions de droits humains et de climat, est à ses yeux «une erreur» en raison de la petitesse du pays.
A l'origine, le comité exécutif avait voulu attribuer la Coupe du monde 2018 à la Russie et celle de 2022 aux Etats-Unis:
Les ONG reprochent à l'Emirat de ne pas respecter les droits humains fondamentaux, notamment ceux des femmes. La situation des travailleurs émigrés a aussi été dépeinte à de nombreuses reprises comme lamentable.
Le Haut-Valaisan est également revenu sur son acquittement en juillet dernier dans l'affaire du versement controversé de 2 millions de francs à l'ex-président de l'UEFA Michel Platini:
Le Ministère public de la Confédération a fait appel en octobre et demandé l'annulation totale du jugement de première instance. Le fait que la FIFA, partie plaignante dans l'affaire, n'ait pas fait recours n'est pas considéré comme un signe de paix par Sepp Blatter:
L'octogénaire juge en outre l'appel du Parquet incompréhensible alors que «tout s'est déroulé de manière transparente»:
A ses yeux, si une enquête a été ouverte, c'est en raison de la rancoeur outre-Atlantique. «Les Américains, avec lesquels le Ministère public de la Confédération coopérait, étaient furieux parce que la Coupe du monde n'était pas allée à eux, mais au Qatar». Certes, cela n'a pas été étayé, a reconnu l'ex-patron de la FIFA, mais «l'histoire nous dira ce qu'il en était». (ats/jch)