Début janvier, le Royaume-Uni déplorait plus de 100 000 décès dû à l'épidémie de Covid-19. Etat le plus endeuillé d'Europe, la situation a conduit le pays à confiner sa population. Deux mois plus tard, les effets bénéfiques se font enfin sentir en Angleterre. Le premier ministre Boris Johnson doit faire accepter, lundi, au parlement, son plan de déconfinement.
La campagne de vaccination massive lancée en décembre 2020 bat son plein, avec un adulte sur trois ayant déjà reçu une première dose de vaccin. Résultats: moins de cas, moins d'hospitalisation, moins de décès, et l'espoir pour les jeunes Anglais de retrouver les bancs de l'école.
Boris Johnson envisage de rouvrir les classes à partir du 8 mars, tout en insistant que tout cela sera fait avec «prudence»: «Notre priorité a toujours été de ramener les enfants à l'école, ce qui est crucial pour leur éducation ainsi que pour leur bien-être mental et physique», a-t-il déclaré.
Le gouvernement a déjà annoncé qu'à partir du 8 mars, les résidents de maisons de retraite pourront accueillir un visiteur à l'intérieur, sous réserve que celui-ci soit testé négatif au Covid-19 et porte un masque.
Certains secteurs économiques particulièrement touchés par la pandémie, comme l'hôtellerie-restauration, risquent de devoir patienter quelques semaines supplémentaires, au grand désespoir des propriétaires de pubs.
Boris Johnson a affirmé que toute décision serait prise en fonction des éléments scientifiques à sa disposition et avec prudence «afin de ne pas annuler les progrès» accomplis et les «sacrifices» consentis.
Tout en se préparant à un déconfinement, le gouvernement a durci les contrôles aux frontières pour éviter l'importation de variants. Depuis lundi dernier, les résidents britanniques et citoyens irlandais arrivant en Angleterre en provenance de 33 pays classés en risque doivent observer dix jours de quarantaine dans un hôtel, à leurs frais. (ats/mndl)