International
Covid-19

Covid: infirmière non-vaccinée punie et puis félicitée par son employeur

Image
Image: Shutterstock

Non-vaccinée, son patron la prive de salaire puis lui organise une fête

Une infirmière française d'une quarantaine d'années est suspendue depuis le mois de septembre, car elle refuse le vaccin anti-covid. Mais l'employeur l'a invitée à une fête, en novembre, pour célébrer ses 20 ans de boîte.
29.10.2021, 18:56
Plus de «International»

L'affaire est aussi cocasse qu'embarrassante. Suspendue depuis mi-septembre par son employeur pour cause d'absence de vaccination anti-covid, une infirmière française de 46 ans va recevoir, le 19 novembre, une médaille du travail. Selon Le Progrès, la clinique lyonnaise va organiser une fête jubilaire pour celle qui a intégré l'établissement en 2001.

En intérim pour gagner sa vie

L'infirmière, devenue travailleuse intérimaire depuis sa suspension, a reçu dernièrement un courrier de l'employeur l'invitant, pour ses 20 ans de boîte, à une soirée «avec remise de médaille pour la reconnaissance du travail» et son «attachement» à la clinique.

«Je me suis demandé s’il fallait en rire ou en pleurer. Je me suis dit, non il vaut mieux en rire. On dirait un 1er avril»
L'infirmière en question dans Le Progrès

L'histoire ne dit pas si sans vaccin ni pass sanitaire, l'infirmière pourra accéder aux locaux pour recevoir sa médaille.

En France, du fait de la loi sur l'obligation vaccinale, depuis le 15 septembre, tout soignant n'ayant reçu aucune dose de vaccin est suspendu et ne touche plus de salaire. (apn)

L’accident sur l’autoroute A1
1 / 11
L’accident sur l’autoroute A1
source: keystone / salvatore di nolfi
partager sur Facebookpartager sur X
La Patrouille Suisse nous emmène dans leurs cockpits
Video: watson
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Trump s'est-il vraiment endormi pendant son procès?
Peut-être. Il paraît. C'est ce qu'on raconte. Pour cela, il faut croire les chroniqueurs judiciaires sur parole. Sans surprise, l'amour que l'accusé et ses partisans portent aux médias mainstream a permis à son équipe d'affirmer facilement que c'est «un mensonge à 100%». Ce qui est devenu la petite affaire croustillante de la semaine relance le débat des caméras en salle d'audience. Car, depuis lundi, Trump diffuse une vision (très) alternative de son procès.

Tout est parti d'une petite humeur publiée lundi par Maggie Haberman, chroniqueuse judiciaire pour le New York Times:

L’article