Donald Trump jetait régulièrement des documents dans les toilettes et a failli renvoyer sa fille Ivanka. Ce n'est qu'une partie des informations explosives dévoilées dans Confidence man, le livre de la journaliste du New York Times Maggie Haberman qui sort cette semaine.
Pour écrire les 600 pages de ce livre consacré à l'ascension de Donald Trump des années 1970 à nos jours, la journaliste s'est appuyée sur plus de 200 sources dont des anciens collaborateurs et, bien entendu, s'est entretenue avec Donald Trump en personne, à trois reprises.
La BBC et d'autres médias ont fait le résumé des infos les plus étonnantes, que dis-je, les plus improbables relatées dans Confidence Man. Accrochez-vous et entrez dans la tête de Donald Trump.
Mais pourquoi les toilettes du Président sont-elles régulièrement bouchées ? C'est la question que se sont posée les employés de la Maison Blanche à maintes reprises. La réponse? Donald Trump jetait des documents directement dans les toilettes.
Selon Confidence Man, les employés auraient trouvé des papiers imprimés qui bouchaient le fond des toilettes. Alors en exercice, Donald Trump aurait aussi déchiré des documents, ce qui est illégal. En effet, la loi américaine des archives présidentielles stipule que les documents créés ou reçus par un président sont la propriété du gouvernement américain et doivent être légués aux archives nationales.
On le savait très proche de sa fille Ivanka mais on ne se doutait pas qu'il a voulu la virer par Twitter. En effet, selon la BBC, la journaliste Maggie Haberman raconte que l'ancien président était sur le point de tweeter que sa fille et son beau-fils quittaient leur poste de conseillers à la Maison blanche. Jusqu'ici, rien de sensationnel, me diriez-vous. Mais le président de l'époque a été arrêté par son conseiller John Kelly qui lui a suggéré...d'en parler à Ivanka et Jarod Kushner avant de tweeter. On connaît la suite, Ivanka et son mari Jarod sont restés en poste jusqu'à la fin de sa présidence.
Officiellement, Donald Trump a nié l'existence de cet événement en le qualifiant de «pure fiction».
Les relations de Donald Trump avec les leaders politiques n'ont pas vraiment été au beau fixe durant sa présidence. Durant sa première rencontre officielle avec la Première Ministre du Royaume Uni, Theresa May, Donald Trump a décidé de parler d'avortement en ces termes:
Après cette parenthèse, l'ancien président a radicalement changé de sujet et porté son attention sur l'Irlande du Nord en cherchant les meilleurs moyens pour empêcher l'installation d'un projet éolien offshore près de sa propriété.
Lorsqu'on a le titre de Président des Etats-Unis, on doit aussi régler des crises importantes. Donald Trump, lui, semble avoir la solution idéale pour mettre fin au trafic de drogue. En effet, selon la journaliste Maggie Haberman, Donald Trump a évoqué à plusieurs reprises de cibler militairement des laboratoires de drogue au Mexique, ce qui aurait stupéfié son secrétaire à la défense de l'époque Mark Esper.
Mais comment est née une telle idée? Eh bien, elle est venue d'une conversation de l'ancien président avec Brett Giroir (en photo ci-dessous) l'assistant du secrétaire d'Etat à la santé. Le hic, c'est que Trump s'est adressé plusieurs fois à Brett Giroir en pensant qu'il travaillait pour l'armée, selon le Washington Post. Bon, pour sa défense, le rang de Brett Giroir lui permet de mettre un uniforme comme le veut le protocole, mais il ne fait pas partie de l'armée pour autant.
Les conseillers de la Maison-Blanche se sont rendus compte de sa bévue et n'ont pas tenté pour autant de changer le point de vue du Président, toutefois, ils ont conseillé à Brett Giroir de ne plus porter son costume en présence de Trump et de venir en tenue de ville.
Lorsque l'ancien président s'est rendu compte qu'il était en train de perdre l'élection de 2020. Il a demandé à Rudolph Giuliani de faire «tout ce qu'il pouvait» pour renverser le résultat.
C'est en ces termes que le président non réélu s'adressa à Rudolph Giuliani après que ses autres avocats ont refusé ses demandes insistantes pour changer les résultats de l'élection présidentielle.