International
Donald Trump

Donald Trump appelle les républicains à se retourner contre leur chef

Trump appelle les républicains à se retourner contre leur chef

L'ancien président Donald Trump lors d'un rally dans le Minnesota durant la campagne électorale de 2020.
L'ancien président Donald Trump lors d'un rally dans le Minnesota durant la campagne électorale de 2020.Image: AP
Donald Trump a éreinté mardi le chef des républicains au Sénat Mitch McConnell, en appelant son parti à tourner le dos à ce vétéran du Congrès. Celui-ci a publiquement accusé l'ex-président américain d'être «responsable» de l'assaut meurtrier du Capitole.
17.02.2021, 01:5117.02.2021, 06:11
Plus de «International»

Jusqu'ici très discret depuis son départ de la Maison Blanche, le 45e président des Etats-Unis déclare une guerre ouverte avec Mitch McConnell, qui fut pourtant longtemps son allié. Un divorce emblématique des divisions qui déchirent désormais les républicains.

«Mitch est un politicien renfrogné, maussade, qui ne sourit jamais et si les sénateurs républicains restent avec lui, ils ne gagneront plus», a écrit l'ex-président dans un communiqué cinglant. «Le parti républicain ne pourra plus jamais être respecté ou fort avec des dirigeants politiques comme Mitch McConnell aux commandes», insiste-t-il.

«Moralement responsable»
Mitch McConnell, sur la responsabilité de Donald Trump concernant l'assaut du capitole.

Mitch McConnell, 78 ans, a voté samedi pour l'acquittement du milliardaire républicain dans son procès au Sénat, estimant que la chambre haute n'était pas compétente pour le juger. Mais dans la foulée, il l'a déclaré «moralement responsable» de l'assaut du Capitole qui a fait cinq morts.

Les émeutiers ont agi ainsi «car l'homme le plus puissant de la planète les avait nourris de mensonges», en refusant sa défaite lors de la présidentielle du 3 novembre, avait-il asséné. Il avait, dans le même discours sombre, pris soin de souligner que Donald Trump, désormais un «simple citoyen», pouvait encore être poursuivi en justice. «Il est encore responsable de tout ce qu'il a fait pendant qu'il était en fonction. Il n'a encore échappé à rien du tout», avait-il dit.

L'assaut du Capitole en bref

L’assaut du Capitole par des milliers d'émeutiers radicaux a lieu à Washington le 6 janvier 2021, à l'incitation du président sortant Donald Trump, dans une tentative de bloquer la certification des résultats du vote du collège électoral de l'élection présidentielle américaine de 2020 et la victoire du président élu Joe Biden, alors que le 117e congrès des États-Unis est réuni au Capitole pour effectuer cette étape finale du processus électoral.

Des partisans du président des États-Unis sont alors réunis par milliers à Washington pour la manifestation Save America autour d'accusations répétées par Trump selon lesquelles «l'élection lui a été volée». Par conséquent, ils protestent contre le résultat de l'élection présidentielle de 2020 et en soutien à la demande de Trump au Congrès et au vice-président Mike Pence (également président du Sénat) de rejeter la victoire de Joe Biden

Sept républicains ont voté pour la condamnation de Trump

Les sénateurs ont été une majorité - 57 sur 100 - à se prononcer pour la condamnation du milliardaire. Dont, fait notable, sept républicains. Mais il aurait fallu les deux tiers de la chambre haute (67 voix) pour parvenir à un verdict de culpabilité, qui aurait pu être suivi d'une peine d'inéligibilité de Donald Trump. (ats/ga)

L'assaut du Capitole en images

1 / 6
L'assaut du Capitole en images
Des manifestants pro-Trump occupent les terrains de la partie ouest du Capitole.
source: epa / michael reynolds
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
L'Italie interdira des milliers de voitures et ça concerne la Suisse
A partir d’octobre 2025, de nombreux véhicules diesel seront bannis des grandes villes comme Turin. En cause: un air trop pollué et une nouvelle loi qui ne plaisante pas.

Top départ le 1er octobre 2025. La région du Piémont va interdire la circulation des véhicules diesel répondant à la norme Euro 5 dans toutes les villes de plus de 30 000 habitants, y compris Turin, la capitale régionale. Cette mesure s’inscrit dans un plan global pour améliorer la qualité de l’air, prévu pour durer jusqu’en 2030.

L’article