Un groupuscule allemand d'extrême gauche a revendiqué mardi le «sabotage» d'une infrastructure électrique. Cela a contraint le géant américain de voitures électriques Tesla à stopper sa grande usine européenne près de Berlin.
Il s'agit d'un nouveau problème à gérer pour la firme d'Elon Musk en Europe, déjà empêtrée dans un conflit social en Suède et ralentie côté livraisons par les attaques de cargos en mer Rouge.
Ce mouvement, connu des renseignements généraux allemands, avait déjà revendiqué un incendie criminel sur un chantier de Tesla en 2021.
«Arrêter la production de véhicules électriques, plutôt que de véhicules à combustibles fossiles, est extrêmement stupide», a-t-il ajouté.
Actuellement, l'usine allemande du groupe d'Elon Musk fabrique plus de 250'000 voitures électriques par an pour un objectif de 500'000 unités à terme.
En début de matinée, un incendie volontaire selon les autorités locales a mis hors service un pylône électrique situé à proximité du site de Tesla, au sud de la capitale allemande.
Tesla «mange de la terre, des ressources, des hommes, de la main-d'oeuvre et crache pour cela 6000 SUV, machines à tuer et monster trucks par semaine», dénonce le message de Vulkan posté sur Indymedia.
Les activistes accusent l'usine de «polluer la nappe phréatique et (de) consommer pour ses produits d'énormes quantités d'une ressource en eau potable déjà rare».
Le groupe américain voit sa première place sur le podium des fabricants de voitures électriques remise en question par l'émergence de nouveaux concurrents. Au dernier trimestre 2023, le chinois BYD a déjà dépassé l'américain en termes de ventes. (ats/jch)