La Corée du Sud et les Etats-Unis ont débuté lundi leurs plus importantes manoeuvres militaires conjointes en cinq ans, malgré les menaces de la Corée du Nord:
Fait rare, l'armée sud-coréenne a révélé au début mars que les forces spéciales américaines et sud-coréennes organiseraient des manoeuvres militaires «Teak Knife», qui consistent à simuler des frappes de précision sur des installations clés en Corée du Nord, avant «Freedom Shield».
Toutes ces manoeuvres suscitent l'ire Pyongyang qui les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime, tout en justifiant ses propres programmes d'armes nucléaires et balistiques par la nécessité de se défendre.
Dimanche, la Corée du Nord a lancé deux missiles de croisière depuis un sous-marin, a annoncé lundi l'agence de presse nord-coréenne.
KCNA assure également que l'exercice a été couronné de succès, les missiles ayant atteint leurs cibles désignées et non spécifiées au large de la côte est de la péninsule coréenne:
La semaine dernière, Kim Yo-jong, la soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a déclaré qu'une interception des missiles lancés par son pays serait «considérée comme une claire déclaration de guerre».
Washington a réaffirmé à plusieurs reprises son engagement «sans faille» à défendre la Corée du Sud en utilisant «toute la gamme de ses capacités militaires, y compris nucléaires». La Corée du Sud, qui ne détient pas l'arme atomique, reste officiellement engagée en faveur de la non-prolifération, même si les appels se multiplient au niveau national pour que le pays obtienne ses propres armes nucléaires. (ats/jch)