
Des étudiants de l'université de New York et des sympathisants pro-palestiniens se rassemblent devant la New York University (NYU), mardi.Keystone
Plusieurs campus américains se sont de nouveau embrasés ces derniers jours en raison du conflit à Gaza, des étudiants organisant des manifestations et des sit-in pour réclamer la fin de la guerre.
23.04.2024, 18:1523.04.2024, 18:15
Plus de 130 personnes ont été arrêtées dans la nuit à New York devant des locaux de la prestigieuse université NYU, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes, a indiqué mardi la police à l'AFP.
Ces 133 personnes ont été relâchées, a affirmé un porte-parole de la NYPD, la police new-yorkaise. Un responsable des forces de l'ordre, Kaz Daughtry, a publié sur X la lettre de l'université demandant à la police d'intervenir «pour évacuer les manifestants»:
«S'ils refusent de partir, nous demandons à la NYPD de prendre des mesures coercitives en conséquence, pouvant aller jusqu'à l'arrestation»
A Columbia aussi
Une centaine d'étudiants pro-palestiniens avaient déjà été interpellés la semaine dernière à l'université Columbia, également à New York. Là encore, la présidente de l'établissement avait demandé à la police d'intervenir.
Plusieurs personnalités, dont des élus du Congrès, ont accusé ces rassemblements d'attiser l'antisémitisme, et le vif débat est remonté jusqu'à la Maison Blanche:
«Ces derniers jours, nous avons été témoins de harcèlement et d'appels à la violence contre des juifs»
Le président Joe Biden dans un communiqué, à la veille de la Pâque juive
«Cet antisémitisme flagrant est répréhensible et dangereux, et il n'a absolument pas sa place sur les campus universitaires, ni nulle part dans notre pays», a-t-il poursuivi. (ats/jch)
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