Lorsqu'elles composent le 911 (l'équivalent du 117 en Suisse) à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, les personnes en détresse ont désormais une autre option que la police: des travailleurs sociaux.
D'autres personnes travaillant dans des domaines similaires patrouillent en ville et répondent aux appels relatifs à la santé mentale, à la toxicomanie ou aux sans-abri qui, autrement, auraient été traités par un officier armé, comme le rapporte le Washington Post.
Ce nouveau département de sécurité communautaire s'appuie fortement sur sa volonté de réduire les violences policières et souligne que ses travailleurs ne sont pas là pour faire respecter la loi ou procéder à des arrestations.
Selon une base de données également créée par le Washington Post, sur les quelque 1000 personnes tuées par la police chaque année, plus d'un quart étaient en proie à une crise de santé mentale.
Contrairement à de nombreuses autres villes, le programme d'Albuquerque n'est pas un projet pilote provisoire: il s'agit d'un service autonome, doté d'un budget de plusieurs millions de dollars et dont l'ambition est de:
Les partisans de cette réforme affirment qu'elle pourrait véritablement contribuer à réduire considérablement le problème de la brutalité policière qui gangrène le pays.