
April Benayoum, la candidate à Miss France 2021, victime d'insultes antisémites.Image: twitter
Huit personnes seront jugées à Paris, en septembre, pour avoir proféré des injures antisémites sur les réseaux sociaux, contre une candidate au concours de Miss France 2021.
18.05.2021, 15:1318.05.2021, 19:54
Neuf personnes – huit majeures et une mineure – ont été placées lundi en garde à vue par le parquet de Paris, à la suite de la publication de tweets antisémites contre April Benayoum, première dauphine lors du concours de Miss France 2021.
A l'issue de leur garde à vue, les huit majeurs, quatre hommes et quatre femmes âgés de 20 à 58 ans, ont été convoqués en vue d'être jugés le 22 septembre pour «injures publiques commises à raison de l'origine, l'ethnie, la race ou la religion».
Ces personnes ont été placées en garde à vue dans une opération coordonnée par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), en lien avec les unités de police et les brigades de gendarmerie locales.
Lors de la désignation de Miss France 2021, April Benayoum avait révélé que son père était d'origine israélienne. Son élection comme première dauphine avait suscité de nombreux commentaires antisémites notamment sur Twitter. Le gouvernement avait alors sommé le réseau social de prendre «ses responsabilités» et de supprimer ces messages. (ats)
Manifestations européennes en soutien à la Palestine
1 / 9
Manifestations européennes en soutien à la Palestine
Genève.
source: epa keystone / martial trezzini
Cette influenceuse crée des sandwichs complètement fous
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro s'est vu contraint de porter un bracelet électronique à partir de vendredi par un juge de la Cour suprême. Il lui reproche d'inciter, avec son fils Eduardo, à des «actes hostiles» contre le Brésil.
Actuellement en procès pour une présumée tentative de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, Jair Bolsonaro a dénoncé devant la presse une «suprême humiliation» à la sortie des bureaux du secrétariat à la Justice du district de Brasilia.