L'exécutif a reconnu mercredi qu'il devait «faire mieux» sur les expulsions d'immigrés irréguliers. Il a été mis en cause par la droite et l'extrême-droite dans le cadre du meurtre de Lola, une adolescente de 12 ans tuée dans des conditions atroces.
La principale suspecte du meurtre de Lola, Dahbia B., une Algérienne de 24 ans, a été mise en examen lundi pour «meurtre» et «viol aggravé» et écrouée.
«Le niveau de respect des obligations de quitter le territoire français (OQTF) aujourd'hui est le niveau maximal connu du temps du quinquennat du président Sarkozy», a souligné Olivier Véran, tout en précisant que ce n'est pas «satisfaisant»:
Mais le porte-parole a aussi invité ceux qui polémiquent au sujet de cette affaire à faire preuve de «dignité», après avoir rapporté que le conseil des ministres avait salué mercredi le «courage» des parents de Lola «qui font face à l'indicible».
«Le moment n'est pas venu de faire un procès politique, de la surexploitation politicienne, comme nous le voyons faire depuis quelques jours, c'est le souhait de la famille», a critiqué le ministre:
«Evidemment que nous souhaitons les condamnations les plus fermes, évidemment que nous souhaitons que la justice suive son cours le plus rapidement et le plus fermement possible», a ajouté le porte-parole du gouvernement:
«Il y a beaucoup de réponses qu'il nous faut obtenir et ce n'est pas à un responsable d'un parti politique, à un parlementaire ou à des journalistes aujourd'hui que de faire ce travail, c'est à la justice de le faire et donc on respecte le temps de la justice», a-t-il mis en garde. (ats/jch)