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Google sa propre version de ChatGPT

Google teste «Bard», sa propre version de ChatGPT

Google a lancé son propre robot conversationnel basé sur l'IA, après ChatGPT.
Google a lancé son propre robot conversationnel qui s'inspire de ChatpGPT, nommé «Bard».Image: sda
Microsoft, Alphabet (la maison mère de Google), mais aussi Meta et Amazon font partie des acteurs les plus importants de l'intelligence artificielle, technologie à laquelle ils consacrent des investissements colossaux.
07.02.2023, 05:4107.02.2023, 12:38
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Google a annoncé lundi le lancement en phase de test de son robot conversationnel, baptisé Bard, quelques mois après celui de ChatGPT, le logiciel de la start-up américaine OpenAI qui déchaîne les passions.

«Bard a pour ambition de combiner l'étendue des connaissances du monde avec la puissance, l'intelligence et la créativité de nos grands modèles de langage»
Sundar Pichai, directeur général d'Alphabet, maison mère de Google

Du cosmos au football

Le robot conversationnel est capable d'«expliquer les dernières découvertes de la Nasa issues du télescope James Webb à un enfant de 9 ans, ou de vous renseigner sur les meilleurs attaquants du football actuel, puis de vous proposer un entraînement spécifique pour vous améliorer.»

Bard s'appuie sur LaMDA, un programme informatique conçu par Google pour générer des robots de conversation (chatbots), dont le groupe de Mountain View (Californie) avait dévoilé la première version en 2021.

LaMDA avait fait parler de lui en juin 2022 quand un ingénieur de Google, Blake Lemoine, avait affirmé que les programmes d'intelligence artificielle étaient en train de devenir «conscients». Une opinion très critiquée dans le milieu, qui la considérait comme absurde ou, au mieux, prématurée.

Des investissements colossaux

Si l'intelligence artificielle est omniprésente dans le secteur technologique et au-delà depuis des années, voire des décennies, la sortie de ChatGPT en novembre a fait évoluer la vision du grand public sur ses capacités.

Il n'est pas le premier logiciel du genre mais il a surpris par la qualité de ses réponses, qu'il s'agisse d'écrire un texte sur un thème donné, d'expliquer un sujet complexe de façon intelligible, voire de créer un poème ou les paroles d'une chanson.

Déjà partenaire d'Open AI, le créateur de ChatGPT, Microsoft a annoncé fin janvier qu'il allait investir «plusieurs milliards de dollars» pour étendre leur collaboration, après avoir réalisé deux investissements en 2019 et en 2021.

Selon plusieurs médias américains, l'arrivée de ChatGPT a bousculé Google, qui disposait déjà de LaMDA mais qui a, depuis, mis les bouchées doubles pour proposer dans des délais resserrés, un produit similaire au robot conversationnel d'OpenAI.

«Pour l'instant, l'utilisation du logiciel va être limitée à des testeurs de confiance, avant de le rendre plus largement disponible dans les semaines à venir»
Sundar Pichai

A l'image de ChatGPT, les robots conversationnels fascinent autant qu'ils inquiètent, entre outils susceptibles d'épargner aux humains des tâches fastidieuses et menace pour de nombreux emplois dont ils pourraient remettre en cause l'utilité. (ats/jch)

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