«Je ne vais pas à la COP27 pour beaucoup de raisons», notamment les droits humains, a lancé dimanche à Londres l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg. Elle s'exprimait lors d'une séance de questions réponses pour le lancement de son «Grand livre du climat»:
Les COPs, dont la précédente s'était tenue au Royaume-Uni à Glasgow, «ne sont pas vraiment destinées à changer le système» mais à encourager des progrès graduels dans la lutte contre le changement climatique, a argumenté l'activiste climatique la plus célèbre du monde.
Sorti jeudi, «Le grand livre du climat» comporte une centaine de collaborations d'experts climatiques ou autres, dont l'économiste Thomas Piketty, le patron de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, ou l'écrivaine Naomi Klein. Tous les droits d'auteur de Greta Thunberg seront versés à sa fondation éponyme puis distribués à des organisations caritatives en lien avec l'environnement.
L'activiste dit avoir voulu écrire ce livre pendant la pandémie pour «éduquer les gens, ce qui est un peu ironique étant donné que mon truc c'est les grèves de l'école», a plaisanté celle qui avait commencé à manifester devant le parlement suédois en 2018.
Encore et encore dimanche, elle a appelé chacun à devenir activiste, sachant qu'il y a «beaucoup de manières différentes» de le faire. «Le temps des petits pas est révolu et nous avons besoin de changements drastiques» et selon elle, pour obtenir ce changement de dirigeants de gouvernements ou d'entreprises qui ont intérêt au statu quo, «nous avons besoin de milliards d'activistes». (ats/jch)