D'après l'ONU, quelque 30 000 déplacés ont regagné ces derniers jours le nord de la bande de Gaza «en raison de bombardements incessants dans le sud et les difficultés à trouver un abri adéquat». La représentation diplomatique de la Palestine auprès de l'Union européenne (UE), ajoute jeudi que 18 journalistes et 29 employés des Nations unies ont perdu la vie depuis le début des hostilités le 7 octobre.
Bien que l'armée israélienne a enjoint les civils du nord de la bande de Gaza à migrer vers le sud pour éviter son offensive en préparation, des milliers d'entre eux ont décidé de faire marche arrière.
La coordinatrice des affaires humanitaires de l'ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings, a prévenu jeudi qu'«aucun endroit n'est sûr (dans la bande de) Gaza», en raison des bombardements israéliens.
Interrogée par l'AFP au sujet de ses frappes dans le sud après avoir sommé les civils du nord de s'y diriger pour leur propre sécurité, Tsahal n'a pas réagi dans l'immédiat.
Dans leur bilan humain datant du 25 octobre à 18h00 dans la bande de Gaza et qui est inférieur à celui du Hamas ce 26 octobre, la Belgique et le Luxembourg font état de 6400 morts dont 2500 enfants, 1119 femmes, 59 membres du personnel médical, 61 enseignants, 29 salariés des Nations unies et 18 journalistes.
Les membres de la famille d'un correspondant pour la chaîne d'informations arabe, Al Jazeera, ont, eux, péri lors d'une attaque aérienne israélienne, a communiqué son employeur.
Tsahal a justifié son bombardement par la présence d'«infrastructures terroristes du Hamas» dans les environs. (ats/jch)