Un jeune de 23 ans a été condamné à l'issue du premier jugement rendu pour un crime relevant de la loi sur la sécurité nationale, imposée par la Chine dans l'ex-colonie britannique.
30.07.2021, 11:0930.07.2021, 16:16
Tong Ying-kit, 23 ans, arrive à son procès.Image: sda
Tong Ying-kit, un serveur hongkongais de 23 ans, a été condamné ce vendredi à neuf ans de prison à l'issue du premier jugement rendu pour un crime relevant de la drastique loi sur la sécurité nationale, imposée par Pékin dans l'ex-colonie britannique.
Tong Ying-kit avait été reconnu coupable mardi:
- De terrorisme, pour avoir foncé à moto sur trois policiers.
- De sécession, parce qu'il brandissait alors un drapeau où était inscrit «Libérez Hong Kong, la révolution de notre temps». La formule s'était imposée comme le principal slogan de l'immense mobilisation populaire de 2019.
Les faits avaient eu lieu le 1er juillet 2020, le jour de l'entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale, le résumé ici 👇.
Un procès sans jury et d'autres à venir
Le procès de deux semaines s'est déroulé sans jury, ce qui constitue une vraie rupture avec la tradition juridique hongkongaise. Et les trois magistrats avaient été choisis par l'exécutif hongkongais pour juger les affaires ayant trait à la sécurité nationale.
Ce type de procès pourrait se multiplier:
- Plus de 60 personnes ont été inculpées en vertu de la loi sur la sécurité nationale, qui s'est imposée comme le principal outil de la répression chinoise contre le mouvement pro-démocratie.
- Parmi les personnes poursuivies en vertu de ce texte draconien, figure notamment le magnat des médias Jimmy Lai, ex-patron du tabloïd pro-démocratie désormais disparu Apple Daily.
- La plupart se sont vus refuser la libération sous caution et attendent leur procès derrière les barreaux.
(ats)
Pour la modique somme de 59,99 dollars, le candidat républicain promet de «Make America pray again». Ce n'est pas la première fois que ce presbytérien autoproclamé brandit la religion et son «livre préféré» pour justifier ses actions. Retour sur une relation complexe (mais rentable politiquement).
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