L'auto-mutilation du paysan, un quadragénaire qui a utilisé un couteau de poche, a déclenché samedi la panique parmi la foule se pressant dans le temple, situé en Uttar Pradesh (nord).
Le paysan et son épouse ont d'abord effectué des rituels puis il a sorti le couteau et s'est coupé la langue avant de la placer à la porte du temple, a raconté à l'Agence France-presse (AFP) un enquêteur de la police, Abhilash Tiwari.
Selon lui, l'épouse a expliqué aux policiers que son mari avait «sacrifié» sa langue pour apaiser une déesse mais n'a pu donner la raison de cet acte.
Des actes d'auto-mutilation, voire des cas de sacrifices humains, persistent en Inde où une bonne partie de la population conserve des croyances superstitieuses et s'adonne parfois à des actions étranges pour apaiser les divinités.
Au moins deux incidents similaires ont été rapportés dans deux Etats indiens l'an dernier: deux hommes âgés d'une vingtaine d'années avaient coupé leur langue pour l'offrir aux dieux.
En 2020, un prêtre hindou avait décapité un paysan et offert sa tête en sacrifice, affirmant qu'un dieu lui avait donné en rêve l'ordre de le faire. (chl/ats)