International
Insolite

Ils administraient des vaccins contre le coronavirus canin

Ils administraient des vaccins contre le coronavirus canin

Image
Image: Shutterstock
Deux vétérinaires chiliens sont accusés d'avoir administré des vaccins contre le coronavirus canin à au moins 75 personnes. Une enquête a été ouverte.
21.04.2021, 10:5121.04.2021, 10:51
Plus de «International»

Les deux vétérinaires auraient administré les vaccins développés contre le coronavirus canin, qui n'est pas le même que le virus SRAS-CoV-2 responsable de la pandémie mondiale, à des habitants de la ville de Calama, dans le nord du Chili.

Des responsables sanitaires en visite en septembre dans une clinique vétérinaire de la ville ont eu des premiers soupçons en voyant les employés travailler sans masque. Interrogés, ceux-ci ont affirmé avoir été vaccinés par un vétérinaire local. Les premiers vaccins Covid-19 ne sont arrivés au Chili que quelques mois plus tard, en décembre.

L'enquête a démontré qu'un autre vétérinaire de la ville avait administré le vaccin canin à d'autres personnes. «C'est très dangereux», a déclaré la secrétaire à la santé de la région d'Antofagaste, Rossana Diaz, à la chaîne de télévision 24horas.

«Il y a des études qui disent que les effets chez l'homme peuvent être locaux, comme une irritation, ou systémiques»
Rossana Diaz

Jusqu'à présent, le Chili a administré au moins une dose d'un vaccin contre le SRAS-CoV-2 à quelque 7.7 millions de personnes, sur une population cible de 15.2 millions. Le pays a enregistré 1.13 million d'infections et plus de 25'000 décès. (ats/afp)

Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Ces Vénitiens veulent saboter le mariage «absurde» de Bezos
La mobilisation contre le mariage de Jeff Bezos, prévu à Venise la semaine prochaine, prend de l'ampleur. Alors que les actions se multiplient, Elena et Giulia dénoncent la marchandisation de leur ville et accusent le maire d'en profiter à titre privé.

Une partie des Vénitiens n'a pas digéré que Jeff Bezos ait choisi leur ville pour célébrer son mariage avec Lauren Sánchez, la semaine prochaine. Depuis quelques jours, les actions se multiplient. Jeudi dernier, des militants ont déployé sur un clocher une banderole où figurait, barré d'une croix rouge, le nom du patron d'Amazon. Affiches, autocollants et graffitis tapissent les rues, portant le même message: il n'y a pas de place pour le milliardaire.

L’article